Stefano Di Battista, Nik Bärtsch et Yonathan Avishaï, hommage à l’artiste Manu Dibango… Le Marseille Jazz des Cinq Continents revient de novembre à décembre avec dix nouvelles dates. A Aix, Marseille, Miramas et Salon, retrouvez la programmation complète de cet événement emblématique.
Malgré la situation sanitaire actuelle, le festival Marseille Jazz des cinq continents n’a pas dis son dernier mot. L’événement emblématique revient à partir du 6 novembre avec une programmation bien fournie sous le nom « Jazz des Cinq Continents ». De novembre à décembre, dix soirées seront proposées à Marseille, Aix-en-Provence, Miramas ou encore Aubagne. Concerts, conférences et spectacles dans des lieux culturels de renom comme le Théâtre de la Criée, la fondation Vasarely ainsi que le monument historique de l’abbaye Saint-Victor.
« C’est une période d’incertitude incroyable, mais on veut faire passer ce message, dire qu’on est là, on est présent », appuie le directeur et programmateur de l’événement, Hughes Kieffer.
Une soirée exceptionnelle en hommage à Manu Dibango
Au programme, des artistes comme Stefano Di Battista, Nik Bärtsch et Yonathan Avishaï… Le 4 décembre, une soirée bien particulière est prévue en hommage à l’artiste Manu Dibango, décédé le 24 mars dernier des suites du coronavirus. Organisée au Silo, la soirée accueillera son orchestre, qui l’a accompagné durant vingt ans, ainsi que des invités qui seront annoncés dans les prochaines semaines : « C’est une date très importante pour nous. Cette soirée va s’imprégner de l’esprit de Manu, elle témoigne de notre attachement à l’homme, à l’histoire, sa place dans la musique. C’était un grand homme, et par les temps qui courent, le message qu’il véhiculait est plus que nécessaire », confie Hughes Kieffer, pour qui le message est l’émancipation mais également le lien entre les différentes générations.
« Continuer à travailler pour que les rencontres se fassent »
Les événements ont été pensés autour du respect des mesures sanitaires : un seul set, pas de sorties pour éviter les déplacements trop fréquents et un nombre de places limitées.
« Il est important de continuer à travailler pour que les rencontres se fassent. Les théâtres, ces lieux d’art, nous tenons à montrer qu’ils sont responsables, qu’ils arrivent à mettre en place des conditions d’événements sécurisés. Car nous craignons qu’un des résultats négatifs de cette période soit qu’on perde l’habitude d’aller au théâtre, à cause de la peur… » continue Hughes Kieffer.
Quatre projets verront également le jour en 2021 : « Deux briques et de jazz », des ateliers de recyclage proposés aux centres sociaux ou encore l’École de la seconde chance pour sensibiliser les plus jeunes à l’écologie, « Crochet Emoi », des ateliers de crochet proposés aux structures sociales pour créer du lien, la création d’un spectacle complet autour de la musique de Louis Armstrong « What a Wonderful World ! » et le projet Jazz et Cinéma.