Le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, propose au ministre de la Santé Olivier Véran d’autoriser l’ouverture des bars et restaurants de Marseille et Aix-en-Provence ce week-end. Il met en avant la situation sanitaire en amélioration sur le territoire.

Le tribunal administratif a rejeté, ce mercredi 30 octobre, le recours déposé contre l’arrêté imposant la fermeture des bars et restaurants de Marseille et Aix-en-Provence. Une décision actée jusqu’au dimanche 11 octobre, avec une « clause de revoyure » à la fin de la première semaine.

Mais le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, ne compte pas attendre. Il appelle aujourd’hui le ministre de la Santé, Olivier Véran « compte tenu de la situation sanitaire, à autoriser l’ouverture dès ce week-end ».

Il appuie sa « proposition » sur la « baisse pour la troisième semaine consécutive du taux d’incidence (nombre de nouveaux cas sur 100 000 habitants) pour Aix-Marseille où il est passé au-dessous de 250, comme pour les Bouches-du-Rhône où il est passé au-dessous de 150 ».

Il poursuit avec la « stabilisation progressive du taux de positivité des tests, entre 8 et 9 % » et la « stabilisation progressive de la situation hospitalière (hospitalisations et entrées en réanimation). Hier, le nombre de patients en réanimation pour Covid à l’AP-HM est passé à 39, alors qu’il avait été proche de 50 il y a une dizaine de jours ».

Renaud Muselier compare également le taux d’incidence à Aix-Marseille avec les autres grandes métropoles de France, où les bars et restaurants sont encore ouverts. « 263 à Paris, 297 à Lille, 261 à Lyon, leurs restaurants, leurs cafés et leurs bars restent ouverts. Le taux d’incidence est passé au-dessous de 250 à Aix-Marseille, nos restaurants, nos cafés et nos bars sont fermés ».

Il fait, une fois de plus, part de son incompréhension face à cette mesure de fermeture qui menace « 22 000 entreprises, dont 7 000 dans les Bouches-du-Rhône, et 100 000 emplois, dont 32 000 dans les Bouches-du-Rhône, sans parler des sous-traitants et des fournisseurs ».

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