Grand Prix de France de F1 et Bol d’Or en ont fait sa renommée. Cette année, le circuit Paul Ricard célèbre ses 50 ans et poursuit son virage plus durable en multipliant les actions en faveur de l’environnement. Contrôle de la qualité de l’air grâce aux abeilles, électricité propre, compost ou réutilisation des eaux de pluie. Tour d’horizon en images.

L’emblématique circuit Paul Ricard, situé sur la commune du Castellet (83) et connu pour ses courses de renommée mondiale comme le Grand Prix de France de F1 ou encore le Bol d’Or, fête ses 50 ans. Fait assez méconnu, il fait partie intégrante du Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume et œuvre depuis une dizaine d’années pour protéger son environnement. En 2019, il a d’ailleurs reçu la certification environnementale trois étoiles de la FIA (Fédération internationale de l’automobile), le plus haut niveau de certification de son programme.

La nature au cœur des solutions

Ces dernières années, le circuit Paul Ricard a pris un virage plus « durable » et nous dévoile toute une série d’actions en faveur de l’environnement. Parmi elles, la bio-surveillance environnementale apicole qui permet de contrôler la qualité de l’air grâce à des ruches installées sur le site ainsi que l’utilisation du système Recycleat, qui permet de retirer 80% de l’eau présente dans les biodéchets et de les broyer. Cet équipement transforme les restes alimentaires des restaurants du circuit en compost, utilisé pour entretenir les 150 hectares d’espaces verts.

Ces derniers voient d’ailleurs pousser des plantations exclusivement locales, adaptées au climat, comme des oliviers, des lauriers roses ou encore de la lavande et du romarin. Ils sont entretenus par sept jardiniers qui n’ont recourt à aucun produit phytosanitaire.

Enfin, l’arrosage se fait en circuit-court. L’eau de pluie est récupérée puis acheminée vers un lac artificiel de 60 000 m3, via un réseau de canalisations souterraines. L’eau est ensuite utilisée pour l’arrosage des espaces verts et de la piste lors des essais sur sol mouillé, mais aussi comme réservoir pour prévenir les risques d’incendie. Prochainement, la direction du circuit va tester l’éco-pâturage sur le site avec l’aide d’un berger et ses moutons.

, Vidéo – Pour ses 50 ans, le circuit Paul Ricard poursuit son virage plus durable, Made in Marseille
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Energie propre et contrôle des émissions sonores

Mais le circuit du Castellet ne s’arrête pas là dans sa démarche éco-responsable : il essaie également de réduire sa consommation d’énergie et de se diriger vers des alternatives propres grâce à l’installation de 20 000 m2 de panneaux photovoltaïques. Les équipes techniques ont accès à une flotte de véhicules électriques et hydrogènes. Sur place, des bornes de recharge sont également mises à la disposition des visiteurs.

Le circuit mesure également depuis plusieurs années ses émissions sonores. Quatre stations de mesure acoustique sont disposées à des endroits stratégiques du site. A l’occasion de comités consultatifs environnementaux organisés deux fois par an, la direction du circuit présente les analyses aux riverains et aux acteurs locaux. Des buttes naturelles anti-bruit de 800 m de long ont, pour cette raison, été créées ainsi que des événements non-motorisés comme des courses à pied ou à vélo.

Son nouvel objectif pour mieux préserver ses ressources : sensibiliser au respect de l’environnement avec la mise en place de chartes d’éco-responsabilité destinées aux clients organisant des événements sur le lieu et aux prestataires s’occupant de la restauration ou de l’éco-propreté.

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