Sortir des clichés et montrer, dans un film, toutes les dimensions de Marseille autour du thème de l’amour, tel est le concept de Cities of Love avec le long-métrage « Marseille, je t’aime ». Un projet cinématographique qui a pour but de divertir mais, surtout, de créer un lien social entre tous les Marseillais.
Marseille sur grand écran, on l’a déjà vu. Mais Marseille vue par 10 réalisateurs venus des quatre coins du monde pour partager leur vision de la ville autour du thème de l’amour, ça c’est de l’inédit ! Et c’est le projet porté par Cities of Love au travers de son prochain film intitulé « Marseille, je t’aime ».
« Marseille, c’est un plateau à ciel ouvert. Une ville pas toujours facile, parfois même sulfureuse. C’est aussi un bouillonnement de culture et de mixité », résume Gilles Caussade, responsable du projet « Marseille, je t’aime ». Producteur exécutif lors du tout premier film du concept Cities of Love sorti en 2006 et baptisé « Paris, je t’aime », c’est avec un grand enthousiasme que ce provençal d’origine s’est relancé dans l’aventure, cette fois marseillaise. Le projet s’articule autour du long-métrage et aussi d’une plateforme digitale qui a pour but de créer un véritable lien social entre les Marseillais.
Dix courts-métrages pour un seul et même film
« Marseille, je t’aime » c’est un film mais à la fois aussi des films. Car le long-métrage sera composé de dix courts-métrages de 6 à 8 minutes. Chaque segment aura son propre réalisateur, ses propres comédiens, son propre quartier et sa propre histoire d’amour. Qu’elle se passe entre un homme et une femme, deux femmes, deux hommes, une mère et son enfant ou une habitante et sa ville, elle sera forcément porteuse d’espoir. Car, dans ce film, c’est l’universalité de l’amour avec un grand A qui sera dépeinte.
« Les 10 histoires ont pour but d’inviter à une réflexion sur l’amour en montrant tous les aspects de Marseille, sans tomber dans les clichés que l’on peut avoir de la ville ou de l’amour », explique Gilles Caussade. Chacun des réalisateurs partagera au public sa vision forcément personnelle de la ville. Les dix réunis dresseront le portrait de Marseille afin d’y dévoiler toutes ses dimensions et sa mixité, loin des idées reçues.
Des réalisateurs et comédiens de renom
Les réalisateurs Raja Amari (Les secrets, Satin rouge), Abderrahmane Sissako (Timbuktu) et Atiq Rahimi (Syngué sabour. Pierre de patience) ont déjà confirmé leur participation au film et d’autres grands noms sont également pressentis. Idem du côté du casting, mais « puisque rien n’est fait, autant ne rien dévoiler pour éviter les déceptions », préfère Gilles Caussade.
Si Marseille suit les traces de ses ainées, Paris, New-York et Rio, elle a de grandes chances d’accueillir, elle aussi, réalisateurs et comédiens de renom. Avaient notamment participé, pour « Paris, je t’aime », les frères Coen, Frédéric Auburtin et Gérard Depardieu derrière la caméra. Juliette Binoche, Natalie Portman ou encore Elijah Wood étaient quant à eux passés devant.
Une plateforme 2.0 comme créateur de liens
Autour du film « Marseille, je t’aime » gravitent tout un tas d’événements qui ont pour but de rassembler et créer des liens entre les Marseillais. Tous seront réunis sur une plateforme digitale qui sera accessible à partir du premier trimestre 2016. Certains auront pour but de trouver des solutions aux problématiques majeures de la ville avec une optique environnementale et sociétale. Par exemple, comment dépolluer les plages pour la première ou l’installation de bancs publiques, à l’instar de ce qui se fait à Amsterdam, pour la seconde. D’autres permettront quant à eux de mettre en avant des initiatives individuelles menées par des Marseillais.
La plateforme a aussi pour vocation de promouvoir et faire émerger des talents locaux. « Un concours de scénariste va être organisé : les dix meilleurs seront sélectionnés pour assister les réalisateurs internationaux dans leur court-métrage pour « Marseille, je t’aime » », confie Gilles Caussade. En plus de cet énorme privilège, les lauréats bénéficieront aussi de cours avec des professionnels. D’autres concours, de courts-métrages, de musiques de films ou de photographe de plateaux, sont également au programme. Tous seront relayés sur la plateforme et devront normalement perdurer même une fois le projet définitivement achevé.
En attendant le début du tournage, prévu pour l’été 2017, et la sortie de « Marseille, je t’aime » en 2018 après une présentation au Festival de Cannes, restez informés de toute l’actualité du projet grâce à sa page Facebook. De nombreux jeux concours y sont organisés pour vous tenir en haleine en attendant l’arrivée de sa plateforme digitale au premier trimestre 2016.
Par Agathe Perrier