La société CLS va tester pour la première fois du matériel de pêche connecté par satellites au large des côtes varoises. L’objectif ? Empêcher la disparition des filets et lignes, qui représente 10% de la pollution plastique en milieu marin.
Soutenue par l’Ifremer et le CNES, la société CLS va prochainement tester dans le Var du matériel de pêche équipé de balises satellites afin d’empêcher la disparition des filets et lignes, représentant près de 10% de la pollution plastique en milieu marin.
Selon une étude du CNES (Centre National d’Études Spatiales), 640 000 tonnes de filets, lignes, gilets de sauvetage ou autres cordes sont perdus dans les océans chaque année. Quelques jours seulement après la journée mondiale des océans, la société CLS (Collecte Localisation Satellites) va donc tester pour la première fois du matériel de pêche connecté par satellites au large de Toulon.
Soutenue par l’Ifremer (Institut Français de recherches pour la mer) et le CNES, la société CLS équipera dans un premier temps une vingtaine d’engins de balises Argos. Ces dernières devraient permettre d’éviter la disparition des filets, lignes, casiers et autres cordages qui se perdent chaque jour, représentant près de 10% du plastique rejeté dans les mers et les océans. En cas de perte, elles permettront à leur propriétaires de les retrouver plus facilement et de les récupérer au moindre coût. En connaissant la position de leurs équipements, les pêcheurs gagneront du temps de recherche et réaliseront ainsi des économies de carburant. Ils diminueront également leur empreinte carbone, le temps passé en mer et les risques associés à la pratique de leurs activités en milieu isolé et parfois hostile.
Aucune date de lancement n’a encore été communiquée puisqu’elle dépendra des conditions météorologiques. Si les tests sont concluants, cette technologie pourrait être étendue au-delà de la mer Méditerranée.