La crise sanitaire du Covid-19 entraîne la recrudescence d’une pollution liée à des déchets d’un nouveau type : les lingettes, gants et masques usagés jetés sur la voie publique ou en pleine nature. Ces déchets potentiellement contaminés peuvent contribuer à la propagation du virus tout en affectant durablement notre environnement.

Le 22 mai était célébrée la journée internationale de la biodiversité, une célébration qui aura permis aux institutions de communiquer sur un nouveau type de pollution suite au confinement : celui des masques, gants et lingettes usagés jetés dans les rues ou dans la nature. Face à l’abandon de ces objets en plastique, qui conduit à des impacts visibles et invisibles, le ministère de la Transition écologique et solidaire a communiqué depuis plusieurs semaines les consignes à suivre impérativement pour jeter les masques, lingettes et gants, à savoir :

  • Ces déchets doivent être jetés dans un sac poubelle dédié, résistant et disposant d’un système de fermeture fonctionnelle. En aucun cas dans les toilettes.
  • Lorsqu’il est rempli, ce sac doit être soigneusement refermé, puis conservé 24h.
  • Après 24h, ce sac doit être jeté dans le sac poubelle à ordures ménagères.
  • Ces déchets ne doivent en aucun cas être mis dans la poubelle des déchets recyclables ou poubelle « jaune » (emballages, papiers, cartons, plastiques).

Un geste puni par la loi

Par ailleurs, des produits à usage unique comme les lingettes peuvent tout à fait être remplacées par des lingettes réutilisables.

Les consignes pour les masques en tissu, dits « masques grand public », qui ne sont plus utilisables (troués, déchirés…) sont les mêmes que pour les autres masques : les gestes à accomplir sont donc identiques. Quant aux lingettes, elles ne doivent pas être jetées dans les toilettes, afin d’éviter toute obstruction des réseaux publics d’assainissement.

Le ministère de la Transition écologique et solidaire rappelle également la législation en vigueur : jeter les lingettes, gants et masques usagés sur la voie publique fait actuellement encourir au fautif une amende de 68 euros, qui peut être majorée de 180 euros (décret du 27 mars 2015).

 
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