La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a annoncé qu’elle allait distribuer un chéquier vacances de 500 euros pour les personnes ayant travaillé au contact du public durant le confinement pour venir en aide aux professionnels du tourisme du territoire. Un engagement total de 10 millions d’euros.
Avec la pandémie que nous connaissons actuellement, nombreux sont les secteurs touchés, et celui du tourisme n’est pas épargné par la crise économique, représentant 4 milliards d’euros de perte dans la filière. A cet égard, la région, en partenariat avec les départements, a décidé de réagir et de s’investir pour les professionnels locaux.
Ainsi, un chéquier vacances « au secours du tourisme » de 500 euros sera distribué aux salariés du secteur privé vivant dans la région, bénéficiant d’un quotient familial ne dépassant pas 700 euros et ayant travaillé en contact direct du public pendant le confinement, notamment les soignants, les caissiers, les livreurs,… Les personnes en situation de fragilité économique seront elles aussi concernées par ce dispositif, sélectionnées au préalable par les départements.
« Les Départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, du Var et de Vaucluse sont les partenaires principaux de cette initiative. Ce chéquier pourra être utilisé individuellement ou en famille, pour des prestations d’hébergement, de restauration et de loisirs en région, entre la date de réouverture de ces établissements et la fin de l’année » précise un communiqué du Président (LR) Renaud Muselier.
Une opération à hauteur de 10 millions d’euros
« Face à une situation historique, il faut savoir mettre en place des dispositifs à la hauteur », déclarait hier Renaud Muselier, Président de Région, dans un communiqué. Ce chèque pourra être utilisé sur le territoire régional exclusivement, au sein du réseau des professionnels inscrits au réseau de l’Agence Nationale des Chèques Vacances, partenaire de l’opération. Au total, l’opération est évaluée à 10 millions d’euros, dont 4 millions sont directement financés par la Région. Le Président fait savoir que d’autres dispositifs seront mis en place une fois la doctrine nationale établie pour « ne laisser personne au bord du chemin ».