L’Institut Paoli-Calmettes (IPC) de Marseille a été labellisé Centre certifié pour la prise en charge des cancers de l’ovaire localement avancés par la Société européenne de gynécologie oncologique (ESGO). L’IPC est le 7e centre français accrédité, le 3e hors Ile-de-France, et le seul en région Provence-Alpes Côte-d’Azur et Sud-Est.

Cette certification reconnaît l’expertise de l’Institut sur les cancers de l’ovaire localement avancés, autour des 10 critères de qualité (parmi lesquels le volume d’activités, de résection chirurgicale complète et de chirurgies cyto-réductrices, la participation du centre à des essais cliniques dans cette spécialité, mais aussi la prise en charge multidisciplinaire et gestion pré, per et post-opératoire) pour des établissements qui prennent en charge plus de 50 patientes par an (environ 10 centres en France selon les chiffres CNAM 2016).

Association à but non lucratif, l’European Society of Gynaecological Oncology (ESGO = Société européenne d’oncologie gynécologique) regroupe 80 centres et plus de 3 400 professionnels de la santé et de chercheurs spécialisés dans l’étude, la prévention, le traitement et le soin des cancers gynécologiques répartis dans plus de 30 pays européens. La vocation de ce groupe européen est de contribuer à la recherche, à l’enseignement et la diffusion des savoirs, par l’édition de référentiels et de bonnes pratiques, afin de faire progresser la prise en charge de ces cancers.

« Notre expertise découle en premier lieu du nombre de patientes que nous prenons en charge chaque année pour ces cancers de l’ovaire localement avancés », explique le Professeur Eric Lambaudie, chirurgien en gynécologie oncologique à l’IPC dans un communiqué. « Mais c’est surtout le travail d’équipes pluridisciplinaires proposant une prise en charge globale des patientes qui fait la différence ». 

L’expertise assurée par des chirurgiens hautement spécialisés est le gage d’une résection complète qui diminue considérablement le risque de récidive et améliore fortement le pronostic. 4 600 nouveaux cas de cancer de l’ovaire sont diagnostiqués chaque année en France. Ce cancer est une maladie rare mais agressive et quatrième cause de décès par cancer chez les femmes.

Parce que les symptômes sont tardifs, 75 % des cas sont des cancers avancés. La qualité de la prise en charge est donc fondamentale, avec un impact direct sur le pronostic. L’IPC est également reconnu comme centre expert régional par l’Institut national du cancer (INCa) pour les cancers rares de l’ovaire et les tumeurs gynécologiques rares, au sein du réseau national créé en 2011.

 

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