« Visa Sud » pour attirer les talents internationaux, améliorer l’offre de formation pour les métiers en tension… Les jeunes leaders économiques de moins de 40 ans, fédérés par le « Club Choiseul Sud », ont remis jeudi 11 mars au président de la région Sud une plateforme de propositions pour répondre aux enjeux économiques, d’attractivité et environnementaux auxquels est confrontée cette nouvelle génération de décideurs.

C’est une première pour l’institut Choiseul. C’est dans un contexte de crises sanitaire, économique et social que les jeunes leaders économiques de 40 ans, fédérés par le « Club Choiseul Sud », ont formulé 15 propositions en faveur du rayonnement, du développement économique et environnemental du territoire.

« Pour faire face ensemble », le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, a souhaité la création de cette instance régionale. « L’économie de demain, nous devons la bâtir avec cette jeune génération de leaders économiques. Si notre territoire dispose de nombreux atouts, dont nos « choiseuliens » sont les meilleurs ambassadeurs, c’est un véritable challenge auquel vous devons faire face aujourd’hui : celui de relancer notre économie tout en tirant les leçons de cette crise ».

« Faire bouger les lignes ensemble »

Pour Pascal Lorot, président de l’Institut Choiseul, « cette plateforme de propositions est un format nouveau venant concrétiser d’une nouvelle manière ce qui nous caractérise depuis toujours : la promotion de la jeune génération économique, l’intelligence collective, le besoin de faire bouger les lignes ensemble. La crise qui nous accable nous aura rappelé le besoin de reposer sur un territoire, agir et penser dans sa proximité pour toujours mieux se projeter ailleurs ».

Et le Club Choiseul Sud fraîchement implanté dans la région veut être au rendez-vous de cette ambition. Parmi leur arsenal de propositions, les Choiseuliens Sud proposent la mise en place d’un « Visa Sud » ou bien encore d’un parcours d’intégration, reposant sur une offre combinant l’accès à un logement étudiant et à un pass transport. Pour attirer et retenir les meilleurs talents – à l’heure où le contexte mondial peut impulser de nouvelles dynamiques de mobilité géographiques et professionnelle – il convient de miser sur une « offre éducative adaptée », en dotant notamment la région de grands établissements scolaires de portée internationale.

Une « RSE du Sud » à fort impact

Côté entreprise, le numérique est un enjeu majeur. Un secteur où ont été identifié des difficultés de recrutements. Pour y remédier, les jeunes leaders demandent un « renforcement de l’offre de formation pour les métiers en tension ». Ils prônent également une meilleure structuration d’un écosystème régional de financement privé.

D’autre part, cette génération de décideurs souhaite que la région devienne leader au niveau national dans le développement de solutions d’anticipation et de gestion des risques environnementaux et d’alerte. « Iter, le plus important projet scientifique mondiale dont l’objectif est de démontrer que la fusion nucléaire peut être utilisé pour produire de l’électricité, doit également être un axe majeur d’attractivité pour identifier la région comme référence de premier plan sur les énergies nouvelles ».

Enfin, sur le plan de la responsabilité sociétale et environnementale, ces décideurs économiques sont favorables à l’organisation d’échanges opérationnels « entre entreprises et collectivités permettant la mise en place d’actions communes pour le territoire, les enjeux et les solutions, et consolider une « RSE du Sud » à fort impact ».

Ces propositions ont été remises à Renaud Muselier qui y retrouve avec satisfaction des actions déjà engagées par la collectivité.

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