Après sa traversée de la manche en Flyboard, le Marseillais Francky Zapata est loin d’avoir dit son dernier mot pour réinventer les déplacements dans les airs. Son prototype de voiture volante est bientôt au point. La semaine dernière, il déclarait que c’était « une question de jours » pour un lancement annoncé au mois de mars.

Le 4 août 2019, le « Marseillais volant », Franky Zapata, réussissait sous les regards du monde entier la traversée de la Manche par les airs sur son Flyboard. 110 ans après la première traversée de la Manche en avion par Henri Blériot.

Mais cet aventurier des temps modernes et loin d’avoir dit son dernier mot. Alors que nous visitions son jardin secret, l’atelier de l’inventeur au Rove, il nous présentait son prototype de « voiture volante » (pour des questions évidentes de secret industriel, nous ne sommes pas autorisés à en dévoiler les images pour le moment).

Rencontre avec Franky Zapata avant sa tentative de traversée de la Manche

Rallier Marseille à Montpellier en voiture volante

« Je ne préfère pas trop en parler, car tous les créateurs de voitures volantes avancent des performances qu’ils ne peuvent pas assurer », nous confiait-il l’été dernier, installé devant une plateforme impressionnante, encore en construction, de plusieurs mètres de diamètre, sous laquelle plusieurs dizaines de turbines à gaz prenaient place (sur le même principe que celles de son flyboard). « Quand elle sera finalisée, ma voiture pourra rallier Marseille à Montpellier (120 kilomètres à vol d’oiseau) d’une traite en moins de 30 minutes (300 km/h). À ce moment-là, et c’est bientôt, j’en parlerai ».

Depuis la fin de sa carrière de pilote de jet-ski et ses deux titres de champion du monde, Franky Zapata, natif de Marseille, ne cesse créer des machines volantes. Son Flyboard à eau, qui permet de voler avec la puissance de l’eau d’un jet-ski, s’est vendu aux quatre coins du monde. Il ne pouvait pas s’arrêter là et a décliné le Flyboard propulsé par turbines à gaz, « pour voler comme Iron Man, n’importe où sur la planète ».

Une propulsion par turbine qu’il décline pour créer différents engins volants, comme la voiture, « car les modèles proposés actuellement, électriques, avec hélices, manquent de puissance et d’autonomie. Des performances que mon modèle dépassera largement ».

Le châssis est déjà finalisé, mais le projet depuis notre précédente rencontre a pris un peu de retard : « il a fallu finir les propulseurs » expliquait-il lors d’une visite de l’hôpital Nord la semaine dernière. Cela a pris quatre mois au lieu d’un. Aujourd’hui, la voiture est peinte, quasi finie, l’assemblage est en cours et le véhicule sera prêt à affronter les airs « avant le premier quart de l’année, c’est sûr à 100% ». 

Et ensuite ?

Alors que l’armée américaine, et plus récemment française, s’intéressent à ses créations, il a déjà imaginé des déclinaisons de son Flyboard Air dans des proportions plus grandes. Des véhicules autonomes d’évacuation médicalisée ou de ravitaillement par les airs.


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