L’entreprise Interxion va installer son 3e data center, MRS3, un immense centre de stockage de données, à Marseille. Le site choisi est assez hors du commun puisqu’il s’agit d’une ancienne base de sous-marins de la Seconde Guerre mondiale.
Ce projet renforce la place de stratégique de Marseille comme carrefour des échanges numériques dans le monde.
Après MRS1 en 2015, MRS2 en mai dernier, Interxion envisage d’ouvrir son troisième data center à Marseille qui portera le nom de… MRS3. Pas très original contrairement au futur emplacement du centre. En effet, il sera installé dans une ancienne base de sous-marins allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Devenu ensuite lieu de stockage de l’armée puis des douanes, l’entrepôt va donc connaitre une énième vie.
Le site sera construit en trois phases. La première devrait être achevée au quatrième trimestre 2019 et offrira 2 300 m² d’espace. Au total, ce sont quelque 7 100 m² qui seront dédiés au data center. D’une puissance totale de 17 MW, le MRS3 a un coût estimé à 140 millions d’euros. Depuis son implantation dans la cité phocéenne, Interxion veut faire de Marseille un hub numérique d’envergure mondiale.
En effet, de par sa position la ville peut devenir un point stratégique en matière de connectivité. La présence de 13 câbles sous-marins de télécommunication et 130 opérateurs Télécom permet l’accès à un marché considérable. On l’estime à 43 pays et plus de 4,5 milliards de personnes en Europe, Afrique, Moyen-Orient et Asie.
Nous avions visité le site du futur MRS3 en 2017
© Agathe Perrier