Lancée par un citoyen « lambda » sur les réseaux sociaux en réaction à la démission de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, l’appel à une grande marche pour le climat a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux. Des manifestations auront lieu samedi dans de nombreuses villes françaises, dont Marseille.
Des événements et manifestations étaient déjà prévues dans le monde en amont du Sommet mondial pour l’action climatique, qui aura lieu du 12 au 14 septembre à San Francisco. Mais la démission surprise du ministre de la Transition écologique et solidaire, mardi 28 août, a déclenché un mouvement citoyen en France, qui s’exprimera dans les rues d’une vingtaine de villes de l’hexagone ce samedi 08 septembre.
C’est un jeune entrepreneur, Maxime Lelong, qui a décidé de créer un événement Facebook pour organiser un happening devant l’Hôtel de ville à Paris. « Je me suis dit que s’il y avait bien une raison pour laquelle je devais descendre dans la rue, c’était celle-là‘ » explique-t-il au journal Le Monde.
Un appel largement relayé, peut-être amplifié par l’émotion suscitée par la démission de Nicolas Hulot, et repris par de nombreuses personnalités et associations. Des événements similaires ont été créés dans une vingtaine de villes et des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues de France samedi.
Marseille marchera aussi pour le climat
À Marseille, deux démarches sont également nées sur Facebook. La page Marseille Nettoyeur a d’abord lancé un événement intitulé « Marche pour l’environnement Marseille« , largement relayé. Près de 1 000 personnes se sont engagées à y participer et plus de 3 000 sont « intéressées ». Rendez-vous est donné pour « une marche pour l’environnement, la biodiversité, la qualité de l’air, le climat, la propreté », à 12h sous l’ombrière du Vieux-Port.
Même jour, même heure, le groupe Facebook Marseille Insoumise et Jean-Luc Mélenchon ont également créé un événement, intitulé « Marchons pour le climat ! ». Il compte pour sa part 120 participants.
J’ai 65 ans, quatre petits enfants, quelle planète allons nous laisser à ces jeunes, demain, pas dans 50 ans, pas dans un avenir lointain, non, DEMAIN ! Il y a grande urgence et manifestement ce n’est pas le gouvernement actuel qui semble prendre la mesure du naufrage et de la priorité absolue à agir . Mais pour cela nous devons accepter chacun à titre personnel une forme de décroissance, un changement concret dans nos vies de consommateurs. Le changement ne se fera qu’a cette condition.
En tant que spécialiste de la qualité de l’air, Ispira ne peut qu’approuver ce genre d’initiative.