Lancé en septembre dernier, l’incubateur de start-up dans l’agriculture et l’alimentation durable de Kedge, la Cité de l’Agriculture et Intermade, dévoile ses quatre premiers lauréats. Ils seront accompagnés durant 12 mois.
Participer au développement d’innovations dans l’agriculture et l’alimentation. C’est l’objectif de Kedge business school, de la Cité de l’Agriculture et de Intermade qui ont lancé, en septembre dernier, leur incubateur « AgrifoodTech » pour faire pousser 10 start-up sur le territoire Aix-Marseille.
Ce 14 novembre, les partenaires dévoilent quatre premiers lauréats de leur appel à projets dont la première phase s’est clôturée le 5 novembre. Les candidats, qui devaient déjà être structurés, réaliser du chiffre d’affaires et démontrer une utilité sociale, seront accompagnés pendant 12 mois.
Neopouss’ Marseille, une ferme urbaine
Neopouss est une ferme urbaine dans le 5e arrondissement de Marseille spécialisée dans la culture de micro-pousses. Fondée par Mathilde Resteigne, spécialisée en marketing et Laura Potin, ingénieur agroalimentaire, cette ferme compte déjà 60 clients.
La structure vante sa production locale, en circuits courts et sans produits phytosanitaires. Ainsi que la réduction de la consommation d’eau. En suivant ce parcours, elle ambitionne d’intégrer la grande distribution et de devenir leader dans la région.
AVE Racine, la charcuterie de légumes
Des légumes affinés et coupés finement comme de la charcuterie ? Bio, sans gras, sans protéine, et moins caloriques ? C’est l’idée de la start-up du chef cuisinier Renoir Gilbert, notamment passé par le restaurant étoilé Nomicos, et par Jérémy Emsellem, président du marché bio à Saint-Victor.
Ce projet a récolté 110 000 euros par le biais d’une campagne de crowdfunding sur Ulule. Les fondateurs ambitionnent d’ouvrir une usine de charcuterie végétale. Et de distribuer les produits dans les restaurants et magasins bio de la région. En prime, ils espèrent tisser un partenariat avec l’école hôtelière de Marseille.
Fayo, la cuisine végétale
Fayo promeut la culture bio de lentilles, pois chiches, haricots, pois, fèves… comme son nom l’indique. Créée par Laura Maindivide ingénieure agro-alimentaire, Arthur Thuet et Thibault Suty, entrepreneurs, la start-up veut développer la nourriture végétarienne qui produit« 14 fois moins d’émissions carbone qu’un repas avec du bœuf », assurent les fondateurs.
L’entreprise vise essentiellement la restauration collective de la région et souhaite ouvrir son atelier de transformation des produits. Fayo commercialise déjà son premier produit « le Lingot » avec des pois chiches, des lentilles et du petit épeautre.
L’Empéry de Seillès, un élixir de lavande
L’Empéry de Seillès valorise et préserve la lavande fine de Haute-Provence pour concocter une boisson alcoolisée segmentée premium entièrement naturelle. Les fleurs sont cueillies et traitées à la main.
Lancée par Nathan Seillès, fils de vigneron et ancien chargé d’affaires en banque, l’entreprise ambitionne de créer un site de production à grande échelle dans le département et accroître la distribution dans la région.
Une deuxième phase de l’appel à projet est en ligne jusqu’au 15 décembre pour les entreprises souhaitant encore y répondre. Il reste six places à prendre !