Après plus de huit mois d’arrêt, le Groupement d’intérêt public (GIP) transports du plan Marseille en Grand doit se réunir le 10 décembre au pôle d’échange multimodal de Sainte-Marguerite-Dromel (8e).

Le groupement d’intérêt public (GIP) transports est une des grandes priorités du plan Marseille en Grand avec les écoles, la sécurité et le cinéma. Cette réunion entre collectivités et acteurs privés doit permettre d’accélérer 15 projets de mobilité structurant pour plus d’un milliard d’euros.

Depuis sa création en 2021 par Jean Castex, ex-Premier ministre, le GIP Transports a permis d’engager sept projets, notamment les tests de mise en circulation des premières rames du métro automatique Neomma, l’extension Nord et Sud du tramway, ou encore le Val’tram entre Aubagne et la Bouilladisse.

Mais le GIP ne s’est plus réuni depuis huit mois. Et ce, malgré la promesse de l’ancienne ministre chargée du plan, la Marseillaise Sabrina Agresti-Roubache, qui avait annoncé une réunion tous les trois mois, au cours du dernier GIP de mars dernier.

Lors d’un long entretien début septembre, le préfet Christophe Mirmand, qui a repris la charge du plan marseillais, nous avait confié une tenue du GIP « entre fin septembre et début octobre ». Mais cette réunion aura finalement lieu le 10 décembre, très certainement sur le pôle d’échange Sainte-Marguerite-Dromel (8e).

GIP transports, Marseille en Grand : le GIP Transports se remet sur les rails début décembre, Made in Marseille
Benoît Payan, Sabrina Agresti-Roubache et Martine Vassal à la sortie du GIP Transports mars 2024. © Margot Geay

Inscrire au moins deux projets

Ce GIP devrait ainsi mettre sur les rails le pôle d’échange multimodal Frais Vallon (21 millions d’euros) et le tramway de la place du 4-Septembre pour un montant de 76 millions d’euros. D’autant que « les conventions sont prêtes », assurait Virginie Avérous en septembre dernier au cours de notre entretien.

Il faudra passer par une enquête publique avant d’enclencher ces projets. Un exercice incertain pour le tramway du 4-Septembre, qui pourrait rouler d’ici 2028, puisque certains citoyens, comme la Ville de Marseille, ne le considèrent pas comme une priorité. La mairie préférant miser sur le développement des transports au Nord, plutôt qu’au Sud.

Mais la sous-préfète avait rappelé que les projets au Sud était peu financés par l’Etat, soit cinq millions d’euros sur les 76 prévus pour le tramway du 4 septembre, ce qui représente 7% du coût total. Contrairement au pôle d’échange multimodal de Frais-Vallon financé à 50% par l’Etat, soit 10 millions.

Malgré le retard de la tenue du GIP, Virginie Avérous restait « confiante » pour un lancement des travaux en 2025 concernant ces deux projets.

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