La Biennale des imaginaires numériques est de retour pour une 4e édition du 7 novembre prochain au 19 janvier 2025. Tour d’horizon des temps forts à Marseille et Aix-en-Provence, entre expositions et expériences gratuites dans l’espace public.

Après avoir réuni plus de 50 000 personnes en 2022, la Biennale des imaginaires numériques s’apprête à envahir les villes de Marseille, Aix-en-Provence, Arles et Istres pour une 4e édition. Un événement phare, où l’art et la technologie se rencontrent pour questionner, émerveiller et surtout, éveiller les consciences.

La Biennale offre un programme riche sur deux mois, dédié à l’exploration des rapports entre le numérique et le monde contemporain. Elle donne la parole à 126 artistes venus de plus de 50 pays. Ils investiront 32 espaces publics, les centres d’art et galeries avec des expositions immersives et multidisciplinaires. La Lituanie, pays invité d’honneur, et les Pays-Bas seront mis à l’honneur.

Cette année, les œuvres seront toutes placées sous le signe du plaisir : cette thématique invite les artistes à décrypter l’impact des technologies sur nos modes de vie, tout en offrant un regard critique sur leurs dérives potentielles dans la société.

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PARALLELS © Architecture Social Club

Trois grandes expositions à la Friche la Belle de Mai

Le coup d’envoi sera donné à la Friche la Belle de Mai (3e) le 7 novembre lors d’une grande soirée d’inauguration entièrement gratuite jusqu’à 1h du matin. Dès 21h, le Bon Air Off fera vibrer les Grandes Tables en invitant Feroui, la lituanienne Monikaze et 33EMYBW, star du label shanghaïen SVBKVLT.

Quatre performances inédites en France sont également au programme. À 20h, le collectif lituanien Sports Group transformera la scène du Petit plateau en salle de gymnastique. Les comédiens interagiront avec des agrès pour créer des sons en direct, fusionnant ainsi performance physique et spectacle sonore. L’artiste Martin Messier créera lui aussi un jeu musical avec des rideaux d’eau avec « 1 Drop, 1000 years ». À découvrir sur la scène du Grand plateau.

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« Dernier Délice » © Smack

La Friche sera par ailleurs l’un des épicentres de la biennale avec trois grandes expositions. Dont « PIB – Plaisir Intérieur Brut » au R4. Et « Dernier Délice » au Panorama, une réinterprétation contemporaine du « Jardin des délices » de Jérôme Bosch, réalisée par le collectif hollandais Smack. Cette œuvre pop en triptyque offre une critique acide des vices modernes, dont ceux liés au digital.

Un parcours immersif autour d’Aix-en-Provence

Les 8 et 9 novembre de 19h à 23h, la biennale poursuivra son inauguration à Aix-en-Provence. Le volet aixois s’articulera autour d’un parcours immersif de neuf œuvres monumentales, sonores, lumineuses et participatives qui prendront vie dans toute la ville.

Parmi les créations attendues, « Écrin », un ballet hypnotique de lasers colorés autour de la fontaine de la Rotonde, signé par 1024 Architecture. Ainsi que « Parallels », une expérience de lumière et de sons architecturaux au rythme des compositions de l’artiste électronique Max Cooper. « Firefly field », une installation féérique composée de milliers de points bioluminescents, prendra place au Jardin du pavillon Vendôme.

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« Écrin » à Lyon lors de la Fête des lumières en 2023 © 1024 Architecture / Brice Robert

L’exposition collective « Like moi », au 21 bis Mirabeau, explorera nos représentations à l’âge des selfies, la dualité de nos identités professionnelles et personnelles, et la matérialisation des interactions virtuelles. On pourra notamment y découvrir la mise en scène d’une influenceuse virtuelle, « EMI », par l’artiste Ethel Lilienfield. Un projet hybride qui comprend un court-métrage et une page web avec des NFT.

Semaine de clôture dédiée au spectacle vivant

La semaine de clôture, du 14 au 19 janvier prochains, réserve elle aussi son lot d’événements marquants. Une soirée festive, le 16 janvier à l’Espace Julien, accueillera le collectif Nyege Nyege, avec des performances électro-hip-hop. Sur scène, la productrice, rappeuse et DJ précurseure Catu Diosis, l’une des artistes les plus dynamiques et saluée du Nigeria Aunty Razor, et le chef de file du courant bubbling De Schuurman.

Le vendredi 17 janvier, quatre spectacles inédits au ZEF à la Friche proposeront une immersion totale. Notamment avec « Je suis une montagne » d’Eric Arnal-Burtschy. Placé directement sur scène, le spectateur est invité à laisser les éléments naturels le traverser. Une performance où le public aura l’impression de léviter.

À l’intersection du spectacle vivant et de la performance d’art visuel, l’installation interactive « En amour » s’installera dans la grande halle de la Cité des arts de la rue (15e), du 18 janvier au 9 février, créée par la compagnie Adrien M & Claire B. Le corps du public formera une chorégraphie humaine temporaire, libre et organique.

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« Je suis une montagne », Eric Arnal-Burtschy © eberhardgross

Informations pratiques

Biennale des imaginaires numériques
du 7 novembre 2024 au 19 janvier 2025

Billetterie et programmation complète sur le site de la Biennale

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