Le So Good MAIF festival revient à la Friche la Belle de Mai du 19 au 21 septembre. Si les enjeux sociaux et environnementaux restent au coeur de l’événement, le fondateur Loïc Yviquel veut attirer tous les publics grâce à un programme éclectique.

Le So Good MAIF festival revient remuer la Friche la Belle de Mai à Marseille du jeudi 19 au samedi 21 septembre. Une deuxième édition ambitieuse et haute en couleur pour cet événement national qui vise à promouvoir les projets à impact positifs et réfléchir aux solutions pour un avenir plus durable et inclusif.

Concerts, stand-up, fooding, conférences… Durant trois jours, des dizaines d’artistes musicaux, humoristes ou conférenciers de renom se succèderont pour danser, rire, manger et réfléchir. Du rappeur Rim’K (113) à la chanteuse Yael Naim, de la stand-upeuse Shirley Souagnon au duo comique Odah et Dako… Sans oublier les réalisateurs écologistes Yann Arthus-Bertrand et Cyril Dion ou la cheffe engagée Nadia Sammut.

Bref, une programmation plus qu’éclectique, presque fourre-tout, et totalement assumée : « Le but, ce n’est pas de faire un festival qui rassemble des gens tous pareils et déjà convaincus des mêmes choses sur la transition écologique et sociale », argue Loïc Yviquel, fondateur du So Good MAIF festival.

So Good, So Good MAIF festival à la Friche : « le but n’est pas de rassembler des gens déjà convaincus », Made in Marseille
Loïc Yviquel à la Friche la Belle de Mai

« Il y a ceux qui ont raison et de l’autre côté il y a les c**s »

« On ne s’en sortira pas en disant : « il y a ceux qui ont raison et de l’autre côté il y a les c**s«  ». Avec ce pari, donc : attirer des publics qui ne se croisent pas beaucoup et confronter les visions. « Il y aura des gens de chez Total comme des militants associatifs. Des grands financiers et des petites structures. Pareil pour les concerts, on veut que le public de Rim’K se mélange avec celui de Hoshi ».

Au final, « on part du principe que tout le monde souhaite une meilleure planète, mais personne n’a LA solution. Il faut donc créer des moments de rencontre, de confrontation d’idées, de prises de conscience. Le tout, autour du plaisir et de la joie, comme moteurs de changements », insiste le fondateur de So Good.

De Nadia Sammut à François Hollande

C’est pourquoi il était important de mêler la fête et le spectacle à de véritables réflexions de fonds avec des conférences, keynotes, ateliers et autres masterclass. Le festival s’animera autour de cinq grands thèmes : « se nourrir, éduquer, réparer, prendre soin de l’humain et de la planète », précise Loïc Yviquel.

On retrouvera la cheffe étoilée et très engagée, socialement comme écologiquement, Nadia Sammut. « Elle fera une démonstration d’antigaspi en réutilisant les surplus de la cuisine centrale de Sodexo. Ou comment on peut faire de la gastronomie végétarienne et zéro carbone ». Toujours le soucis de mêler plaisir et réflexion.

Plus étonnant, la présence de l’ancien président de la République, aujourd’hui député, François Hollande. Il sera au centre d’un dîner à l’occasion des 10 ans de la Fondation “La France s’engage”.

Marseille et So Good, l’histoire d’amour peut créer des bébés

Avant de créer le magazine So Good et le festival éponyme, Loïc Yviquel est d’abord un entrepreneur. Il est à l’origine de la plateforme de financement participatif Ulule. « Je ne suis pas journaliste à la base. L’idée est venue avec Ulule. Quand on a vu le succès des projets à impact, mais l’absence de médiatisation de ces solutions porteuses d’espoir, on s’est dit qu’il y avait un problème ».

De là est né le partenariat avec le groupe So Press (So Foot, Society, So Film…) pour lancer un magazine sur ce thème. Après un démarrage en trombe pour monter jusqu’à 45 000 exemplaires vendus, l’entrepreneur à la bougeotte s’est vite dit qu’il fallait un festival pour donner corps à tout ça.

« Le choix de Marseille tombait sous le sens. Déjà, parce que la ville est tournée vers la mer et rassemble 111 villages qui vivent ensemble. Ça fait écho à notre ADN, environnemental et social. Mais aussi parce que, peut-être depuis la capitale européenne de la culture en 2013, il y a ici une dynamique folle de projets à impact ».

Les acteurs associatifs de la ville bénéficient d’ailleurs « d’une entrée gratuite pour le festival ». Mais, nous le répétons, le fondateur du festival a la bougeotte et ne s’interdit pas de le faire voyager. Ou de créer des petits un peu partout en France : « So Good MAIF festival et Marseille, c’est une histoire d’amour. Et, des histoires d’amour, naissent des bébés ».

So Good MAIF festival

Du 19 au 21 septembre à la Friche la Belle de Mai

Toute la programmation et la billetterie ici

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