À quelques mois du début des Jeux olympiques et paralympiques 2024, le design des médailles a été dévoilé par le Comité d’organisation. Elles sont serties d’un véritable morceau de la Tour Eiffel.

À 160 jours du début des JO de 2024, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) a dévoilé jeudi 8 février le design des médailles qui viendront récompenser les meilleurs athlètes du monde entier pendant l’événement.

D’or, d’argent et de bronze, les quelques 5 084 médailles des Jeux de Paris intègrent fièrement un bout de l’emblème de la capitale française : la Tour Eiffel. Ces morceaux proviennent d’éléments métalliques retirés de la Tour Eiffel au XXe siècle.

L’objectif est d’associer le monument le plus iconique de la France à l’objet le plus convoité des jeux, la médaille. Pour imaginer leur design, le comité olympique a fait appel à la Maison de joaillerie du groupe LVMH, Chaumet, reconnu mondialement pour son savoir-faire. 100 ans après l’édition des JO de 1924 à Paris, les médailles sont à nouveau fabriquées entre les murs de l’Hôtel de la Monnaie, dans le centre de la capitale.

Dans un communiqué, l’organisme Paris 2024 explique qu’il s’agit de fer fabriqué dans les forges et les hauts fourneaux de Pompey, usine lorraine fermée en 1986. Un procédé d’affinage appelé « puddlage » est utilisé. « Ainsi débarrassé de l’excès de carbone encore présent dans la fonte, le fer obtenu est alors presque pur et d’une robustesse à toute épreuve », précise le comité d’organisation présidé par Tony Estanguet.

médailles, Les médailles des JO de 2024 serties d’un véritable morceau de la Tour Eiffel, Made in Marseille

Le savoir-faire français à l’honneur

Le célèbre joaillier parisien a travaillé autour de trois inspirations : la France, le rayonnement et le sertissage. Ainsi, sur la face de la médaille, de véritables fragments de la Dame de fer seront taillés en hexagone pour symboliser la France et sertis telle une pierre précieuse sur un bijou. L’autre côté, comme chaque édition, raconte la naissance des Jeux en Grèce. Elle arbore la déesse grecque de la victoire Niké devant les représentations du stade Panathénaïque et de l’Acropole.

Pour les médailles paralympiques, le revers présente également la Tour Eiffel, mais vue par en-dessous. Les mots « Paris » et « 2024 » y sont inscrits en braille universel. Cette écriture est le symbole de l’accessibilité et fait référence à son inventeur français, Louis Braille. Afin de rapprocher les Jeux olympiques et paralympiques, les médailles partageront une face commune : celle sertie du fer de la Tour Eiffel.

Quant au ruban de la médaille, la Tour Eiffel a aussi inspiré son design. Il sera orné des croisillons de la célèbre tour parisienne et affichera un bleu sobre alors que celui des médailles paralympiques sera d’un rouge profond, rendant ainsi hommage à l’ancienne peinture de la tour.

Une récompense qui ne manquera pas de rappeler aux vainqueurs des épreuves olympiques leur passage dans la Ville Lumière.

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