La France à nouveau candidate pour les Jeux olympiques mais, cette fois-ci, ceux d’hiver dans les Alpes ? Les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes veulent se positionner ensemble pour accueillir les JO d’hiver 2030.
Les présidents de région Renaud Muselier et Laurent Wauquiez ont exprimé hier dans un communiqué leur « souhait de proposer au mouvement sportif et à l’Etat de porter une candidature commune au Comité International Olympique (CIO) pour accueillir les épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030 ».
Une décision qui survient quelques mois après les annonces du président de la Région Sud de vouloir porter seul la candidature, face à Laurent Wauquiez, mais plutôt pour les Jeux de 2033 ou 2038.
Face à la Suède et Salt Lake City
Après avoir accueilli les JO d’hiver à trois reprises, Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992, ainsi que trois JO d’été dont ceux à venir de Paris en 2024, la France « dispose d’une expertise et d’un savoir-faire uniques dans le monde pour l’organisation de grands évènements sportifs internationaux » souligne le communiqué. L’objectif est d’arriver à une décision collective vers la mi-septembre.
Reste que d’autres candidats se sont déjà positionnés sur ce dossier, comme la Suède qui est entrée en juin dans la 2e phase du processus de candidature, et la ville américaine Salt Lake City, hôte en 2002.
Ces JO 2030 pourraient être l’occasion pour les Alpes du Nord et du Sud d’accélérer leurs mutations dans un contexte de réchauffement climatique. Parmi les axes défendus dans le communiqué : « la nécessité d’utiliser les infrastructures existantes, dont certaines sont issues des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992, et de maximiser les impacts positifs de l’événement pour nos territoires », ainsi que « la réduction indispensable des coûts d’organisation des Jeux d’hiver, tout en visant à faire assurer le financement des Jeux Olympiques et Paralympiques essentiellement par des recettes de nature privée ».