Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti était à Marseille le 27 mars pour signer un protocole avec la Région Sud qui vise à développer les travaux d’intérêt général pour les détenus.

Le garde des sceaux était présent à l’Hôtel de Région le mardi 27 mars au côté de Renaud Muselier. L’occasion de signer une nouvelle convention Justice entre l’État et la collectivité locale pour la période 2024-2027, autour d’un « dispositif unique en France ».

Un accord de partenariat pour favoriser le développement du Travail d’Intérêt Général (TIG), une peine alternative à l’emprisonnement, est donc conclu entre les deux institutions. Pendant toute la durée du mandat, 500 postes de TIG seront mis en place. L’objectif est que « les actes de délinquances et de dégradations commis dans les gares, et les lycées dont la Région a la charge, ne soient pas laissés impunis » souligne la Région.

Un dispositif qui s’adresse principalement aux jeunes

Concrètement, le dispositif prévoit de sanctionner le condamné, non pas en le faisant passer par la case prison mais en lui permettant d’effectuer une activité au profit de la société, « dans une démarche réparatrice », mais aussi pour éviter l’effet désocialisant de l’incarcération et favoriser l’insertion sociale notamment des plus jeunes par le caractère formateur du TIG.

Car ce dispositif s’adresse principalement aux jeunes, « 52% des tigistes ont moins de 22 ans » souligne Éric Dupond-Moretti. Il offre une réponse à une délinquance de faible intensité. Un moyen donc pour le ministre de « remettre des jeunes dans le droit chemin ».

Cette convention Justice vise aussi à améliorer la protection et l’accompagnement des victimes de violences intrafamiliales, d’infractions pénales, d’attentats et d’événements collectifs, l’accès au droit et le maintien des liens familiaux en détention.

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