Christophe Castaner prend une option pour la présidence du conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille-Fos. Mais d’autres potentiels candidats intègrent l’institution, comme l’ex-PDG d’Orange, Stéphane Richard.
L’ancien ministre de l’Intérieur, et soutien de la première heure du président de la République, Christophe Castaner, vient d’être nommé au conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille-Fos (GPMM).
Clément Beaune, ministre en charge des transports, et Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la mer, ont signé un arrêté actant cette nomination et publié ce mardi 15 novembre dans le journal officiel.
Le nom de Christophe Castaner circulait depuis septembre pour la présidence du conseil de surveillance de ce site industrialo-portuaire majeur en France.
Ce siège est resté vide depuis le décès de Jean-Marc Forneri en décembre 2020. De son côté, l’ex-porte parole de En marche est sans mandat depuis sa défaite aux législatives de 2022 dans son fief des Alpes-de-Haute-Provence.
Le président de la Région Sud, Renaud Muselier, avait mis la pression au gouvernement pour qu’il désigne enfin un successeur à la présidence du port. Comme il nous le déclarait fin octobre, « j’ai accéléré la décision. Je leur ai dit « si vous ne désignez pas quelqu’un, je serai candidat et je vous invite à me faire battre ». Mais ce poste ne doit pas revenir à un élu local ».
Ce siège a notamment pour vocation de défendre publiquement et politiquement les intérêts de l’institution. Et de préserver des débats politico-politiques le président du directoire, Hervé Martel, afin qu’il se concentre sur l’opérationnel.
D’autres candidats dans la course ?
Cette nomination confirme donc un plus l’information selon laquelle Christophe Castaner devrait prendre la présidence du GPMM. A ses côtés, deux autres personnalités sont nommées au conseil de surveillance du port.
Dont Stéphane Richard, ex-PDG de Orange, condamné dans l’affaire Tapie, que certains voyaient également en position de présider l’institution portuaire.
Un troisième nom apparaît pour intégrer le conseil de surveillance : Laurence Borie Bancel. Avec son expérience à la tête du directoire de la Compagnie nationale du Rhône, elle pourrait faire office d’outsider.
L’élection du nouveau président se tiendra le 25 novembre.