La maire du 1er secteur, Sophie Camard, a donné quelques précisions sur l’avenir de l’emplacement des deux immeubles effondrés en 2018, rue d’Aubagne. Un projet est en cours de réflexion avec les habitants et associations du quartier.

Le logement était l’un des thèmes abordés lors du Conseil métropolitain qui s’est tenu ce jeudi 5 mai. Sophie Camard, maire des 1er et 7e arrondissements, y a évoqué la contribution citoyenne, restituée le 30 avril dernier, sur l’avenir du haut de la rue d’Aubagne.

Parmi les sujets phares de cette concertation, l’avenir de la « dent creuse » laissée par l’écroulement des deux immeubles le 5 novembre 2018, causant la mort de 8 personnes. Selon Sophie Camard, pour les acteurs associatifs, les habitants et habitués du quartier de Noailles, « il est question de redonner de la vie et des couleurs à ce quartier, sans oublier ce qu’il s’est passé sur le lieu de l’effondrement des immeubles ».

Un « concours d’architectes » pourrait être envisagé

« Les enfants qui ont participé aux ateliers ont trouvé un mot sensible pour exprimer cet état d’esprit : ils nous demandent un paradis, a continué l’élue. La barre est haute, mais nous avançons, par des dessins et du dialogue sur le contenu de ce que pourrait être un concours d’architectes pour ce lieu, qui ne peut pas rester une « dent creuse », comme on dit, le mot n’est pas très joli. »

L’emplacement des anciens numéros 63 et 65 de la rue d’Aubagne reste un lieu hautement symbolique pour les habitants du quartier. Selon la maire de secteur, il n’est pas question d’en faire un « sanctuaire coupé du quartier, mais un lieu public, simple et sobre, commémoratif, mais permettant divers usages ouverts sur le quartier », comme exprimé par la contribution citoyenne.

Celle-ci sera déposée et examinée lors de la prochaine concertation publique réglementaire.

 

 

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