Pour ce premier tour des élections départementales et régionales, les électeurs boudent les urnes. Selon les premières estimations, le taux d’abstention pourrait atteindre plus de 68%, à 20 heures.

Alors que la plupart des bureaux de vote sont ouverts de 8 heures à 18 heures, voire jusqu’à 20 heures dans certaines grandes villes, les électeurs boudent les urnes.

A la mi-journée, le taux de participation pour les élections régionales et départementales n’était que de 12,22%, à l’échelle nationale. Même si on Provence-Alpes-Côte d’Azur, il était à midi, légèrement supérieur à la moyenne nationale (14,46%), le taux reste historiquement bas.

En fin de journée, l’effondrement de la mobilisation se confirme, avec un taux de participation qui s’élève à 26,72%, et 30,64% en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le premier tour des régionales en 2015 avait fait déplacer 43,01% des électeurs à 17 heures.

33 millions d’absentionnistes

Selon une estimation Ifop-Fiducial pour TF1-LCI, le taux d’abstention pourrait s’élever à 68 % à 20 heures, lors de la fermeture des derniers bureaux de vote. Deux électeurs sur trois ne se seraient donc pas déplacés. Soit 33 millions d’abstentionnistes. Le précédent record avait été établi en 2010, avec un taux d’abstention de 53,67%.

Cette abstention record peut s’expliquer par le fait que ces deux scrutins ne sont traditionnellement pas de nature à déplacer les foules. Par ailleurs, les citoyens ne sont pas forcément au fait des compétences d’un département ou d’une région. L’allègement des mesures sanitaires est aussi un motif pour expliquer ce faible taux de participation, les électeurs préférant partir en week-end. À un an des élections présidentielles, reste également l’abstention comme sanction à l’égard des femmes et des hommes politiques.

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