Le thym de Provence est inscrit depuis le 19 février 2018 aux registres des appellations d’origine contrôlée (AOP) et  des indications géographiques protégées (IGP). Deux labels reconnus par la Commission européenne qui souligne « l’arôme et le goût puissant et piquant » du thym de Provence comparé aux « autres thyms dits doux ».

Le thym de Provence est ainsi le 1 421e produit à recevoir cette distinction européenne. Cette dernière, créée en 1992, désigne des produits agricoles et des denrées alimentaires dont les caractéristiques sont étroitement liées à une zone géographique, dans laquelle se déroule au moins leur production, leur transformation ou leur élaboration. L’annonce de l’enregistrement de la dénomination « thym de Provence » a été rendue officielle ce lundi 26 février.

Selon l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), il y avait, en 2013, 50 producteurs de thym pour une production de 90 tonnes. La zone dans laquelle la production de thym de Provence est reconnue comprend le département du Vaucluse dans son intégralité et certaines parties de sept autres départements alentours (Alpes-de-Haute-Provence (04), Hautes-Alpes (05), Alpes-Maritimes (06), Ardèche (07), Bouches-du-Rhône (13), Drôme (26) et Var (83)).

Le thym de Provence rejoint d’autres produits de la région PACA déjà inscrit au registre de l’IGP : le riz de Camargue, l’agneau de Sisteron, le petit épeautre de haute Provence ou encore le miel de Provence.

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Par Agathe Perrier

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