Ce 25 juin, la Région Sud a voté une rallonge du plan climat « Une Cop d’avance » entre 2025 et 2028 pour mener à bien 123 actions contre le réchauffement climatique, chiffrées à 5,6 milliards d’euros.
Le président de la Région Sud, Renaud Muselier (Renaissance) a voulu en faire son cheval de bataille : prendre « une Cop d’avance » avec un budget défini pour accélérer sur la transition climatique afin de « mieux se déplacer, se loger, produire et consommer ».
Entre 2021 et 2024, le volet 2 de ce plan régional chiffré à trois milliards d’euros a permis d’engager, voire de finaliser, « 96% des 141 actions », assure la collectivité.
« Amélioration de l’offre ferroviaire avec des trains plus fréquents, plan Escales zéro fumée, 281 bornes de recharge pour véhicules électriques, 1,6 million d’arbres plantés, la garde marine et forestière, 4 200 km de pistes cyclables… », énumère ainsi la Région.
Lors de sa plénière le 25 juin, la collectivité a annoncé un troisième volet de son plan échelonné sur quatre ans, entre 2025 et 2028 pour 5,6 milliards d’euros. Ces fonds ne viendront pas uniquement de la Région. « Nous capterons autant des fonds européens que nationaux », précise Christophe Madrolle (Union des centristes et des écologistes).
123 actions jusqu’en 2028
Ce troisième volet concernera 123 actions « concrètes » comme la décarbonation de l’industrie du côté de Fos-sur-Mer et de l’Étang de Berre. Le grand débat public concernant l’installation de nouveaux projets dans cette zone se termine d’ailleurs le 13 juillet.
Autre projet phare soutenu par la Région : la poursuite du plan Escales Zéro fumée. Après les ferries vers la Corse, la Région s’attaque à l’électrification du terminal de croisières MPCT, à qui l’on impute une partie importante de la pollution de l’air sur la rade nord de Marseille. Le terminal devrait être équipé de deux prises avant fin 2025 et d’une troisième fin 2027.
Ce troisième volet concernera aussi la mise en œuvre de l’expérimentation sur la réutilisation de 10% des eaux usées d’ici 2030. La Région a notamment ciblé l’arrosage des golfs et des domaines agricoles proches de stations d’épuration, dont la réutilisation des eaux usées serait particulièrement utile en période de sécheresse.
