La Banque Populaire Méditerranée (BPMED) fait le bilan de son année 2024, qui malgré les remous nationaux et internationaux, « est restée dans une dynamique de développement ».
Pour la directrice générale de la Banque Populaire Méditerranée (BPMED), Sabine Calba, « l’année 2024 paraît presque loin maintenant ». En effet, le début d’année 2025, marqué par une arrivée déstabilisante de Donald Trump pour le marché mondial, ferait presque oublier les crises géopolitiques, financières ou l’absence de gouvernement français de l’année précédente.
Malgré tout cela, et le contexte irrégulier du marché immobilier et des taux d’intérêts, la BPMED « est restée dans une dynamique de développement », assure sa directrice, avec un produit net bancaire (PNB, l’équivalent du chiffre d’affaires pour les banques) « préservé à 392 millions d’euros ».
Ce mardi 29 avril, la banque régionale coopérative, dont le capital est détenu par ses 210 000 sociétaires, a tenu son assemblée générale au Zénith de Toulon. Elle a présenté un résultat net consolidé atteignant 64,6 millions d’euros, « stable par rapport à l’exercice précédent » de 2023.
Un projet personnel ou professionnel financé « toutes les quatre minutes »
Le lendemain, ce mercredi 30 avril au siège marseillais de la banque, Sabine Calba justifie en partie cette consolidation par « le fruit de notre présence sur le territoire. Nous avons continué d’accompagner ceux qui investissent avec 2,3 milliards d’euros distribués ».
Concernant spécifiquement les prêts immobiliers, « nous avons terminé l’année à 1 milliard », se réjouit la directrice générale, alors que 2024 avait bien mal commencé. « En janvier et février, nous étions autour de 7 millions de prêts immobiliers par semaine, contre 30 millions en temps normal », mais les mois suivants ont redressé la barre.
Sur l’année, tous prêts confondus, la BPMED a financé un projet personnel ou professionnel « toutes les quatre minutes », insiste Sabine Calba. Des performances commerciales et financières qui « renforcent la solidité de la banque ».
D’autant que ses fonds propres atteignent 1,1 milliard d’euros à fin 2024, « permettant ainsi à la banque de poursuivre ses investissements et d’accélérer sa stratégie de développement ».
« Cœur Bleu Méditerranée » : un plan stratégique vers 2030
En parlant de stratégie, la Banque Populaire Méditerranée a présenté son nouveau plan stratégique 2030, construit par ses collaborateurs et par 150 sociétaires, qui l’ont baptisé : « Cœur Bleu Méditerranée ».
Alors que le territoire doit faire face à de multiples transitions « environnementale, démographique, urbaine, technologique », la BPMED veut se positionner comme un acteur de premier plan pour les accompagner et les financer.
Elle fixe cinq grands axes de développement de la banque régionale pour les prochaines années. D’abord en insistant sur la proximité avec sa clientèle, et en poursuivant le maillage et la présence humaine sur le territoire, dont elle souhaite accompagner les spécificités économiques et sociales.
La banque coopérative mise aussi sur cet aspect, en considérant ses sociétaires comme « les premiers ambassadeurs » afin de conquérir des parts de marché. Sans oublier ses 2 000 collaborateurs, pour qui elles souhaite « être un employeur de référence ». Et enfin, « améliorer son efficacité organisationnelle et technologique, notamment en prenant en compte l’intelligence artificielle.
Photo de UNE : Vincent Thirion, directeur du pôle Exploitation, Philippe Dumas directeur du pôle Financier et Contentieux, Sabine Calba directrice générale et Philippe Henri, président du Conseil d’Administration.
