La candidate de la droite et du centre aux élections municipales 2026 à Marseille, Martine Vassal, a présenté à la presse un « plan d’action » contre l’antisémitisme.

L’attentat antisémite de Bondi Beach en Australie ce dimanche 14 décembre a ému à l’international, au national et au local. C’est dans ce contexte que Martine Vassal, candidate de la droite et du centre aux municipales à Marseille, a décidé de présenter son plan municipal de lutte contre l’antisémitisme.

Un plan d’actions en quatre points

L’actuelle présidente de la Métropole et du Département entend en faire un sujet politique central de la campagne et a convié la presse pour présenter son « plan d’action en quatre points ». D’abord concernant l’éducation, elle souhaite des « référents sur les actes antisémites » dans les écoles. Ou encore des visites « au camp des Milles », lieu de mémoire et de sensibilisation sur la déportation et la Shoah.

Sur l’administration municipale, Martine Vassal veut mettre en place une charte que chaque agent doit « signer » ainsi qu’une cellule de veille sur l’antisémitisme. Elle prévoit également la coupe de subventions aux associations « ambiguës qui dérivent de leur but associatif ».

Côté sécurité, la candidate défend une « tolérance zéro sur les tags et insultes antisémites ». Elle mise pour cela sur la surveillance vidéo et le « renforcement des contrôles et de la police autour des écoles juives et des synagogues ».

Sur le volet culturel, ses propositions concernent la redynamisation de l’instance inter-religieuse Marseille Espérance, dont elle souhaite prendre la présidence si elle est élue maire, et la revalorisation du mémorial des déportations. Mais aussi, le renforcement des échanges et partenariats avec la ville jumelle de Marseille en Israël, Haïfa. Avec « un cycle culturel, une année dédiée », imagine Romain Simmarano, porte-parole de campagne de Martine Vassal.

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