Institution marseillaise de santé, l’hôpital Saint Joseph inaugure un nouveau bâtiment moderne de 5 000 m2. Il accueille des blocs opératoires de pointe et des services de cardiologie et d’ophtalmologie.
C’est une institution de la santé marseillaise âgée de plus de 100 ans, et la première maternité de la région. Depuis 1921, du côté du Prado, l’hôpital Saint Joseph, établissement privé à but non lucratif, est « un quartier dans le quartier » de près de quatre hectares. « Un pilier de l’offre de soins du territoire », insiste Yann Bubien, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS).
Mais au fil du temps, le complexe hospitalier a évolué de manière hétéroclite, au détriment d’une simplicité et d’une lisibilité pour les patients comme pour les personnels soignants. C’est pour cela qu’un grand chantier de rénovation et de modernisation a débuté il y a quelques années et se poursuivra jusqu’en 2030.
La première phase vient d’aboutir avec deux nouveaux bâtiments pour une extension de 6 700 m2 au total. Le plus petit a été livré en 2024 côté Nord, en continuité du bâtiment Buès, pour accueillir des services d’imagerie.
Mais ce 9 décembre, les équipes et partenaires institutionnels se sont donnés rendez-vous pour inaugurer l’extension du bâtiment Vernejoul au Sud. Une grande opération à « 28 millions d’euros pour 5000 m2 » de bâti neuf, précise Bruno Vergobbi, président de la fondation de l’hôpital. Les fonds proviennent de donateurs privés et de deux entreprises mécènes (la Compagnie Fruitière et la SNEF).
Des nouveaux blocs opératoires de pointe
L’agence AIA Architectes a dessiné ce nouveau bâtiment de 5 niveaux, en l’habillant d’un parement de briques de terre cuite. Il accueille les activités de chirurgie cardiaque, cardiologie, celles de l’Institut du thorax, ainsi que d’ophtalmologie, notamment pour les enfants.
Il permet autant les consultations, tests et imagerie que les interventions lourdes. Notamment avec sept nouveaux blocs opératoires modernes, permettant des interventions de chirurgie cardiologie-interventionnelle ou de chirurgie vasculaire.
Si le bâtiment permet d’optimiser le parcours de soins en le rendant plus lisible pour les patients, il acquière également des équipements de pointe pour « 5 millions d’euros », précise Bruno Vergobbi. Parmi eux, une machine de PhotoBioModulation, outil innovant pour traiter la DMLA que seul l’hôpital Saint Joseph possède à Marseille.
Ces extensions vont permettre de poursuivre la modernisation de l’hôpital Saint-Joseph, en rénovant le bâtit existant dont certaines parties deviennent vétustes. Ce qui n’a pas empêché l’établissement de recevoir dernièrement la certification « haute qualité des soins », la plus élevée de la Haute autorité de santé (HAS).