À Biot, l’entreprise familiale Chantiers Quelart veille depuis plus de trente ans sur la sécurité des équipages de bateaux de plaisance. Transmise de Patrick Laveder à son fils Thomas, la PME est devenue une référence internationale dans la maintenance des yachts les plus prestigieux.
À Biot, entre mer et collines, les ateliers de Chantiers Quelart sont un passage obligé pour les géants de la plaisance. Depuis plus de trente ans, Patrick Laveder, rejoint par son fils Thomas et leur équipe veillent sur la sécurité des équipages de bateaux de plaisance.
« Nous nous occupons de la maintenance et de la révision des équipements de sécurité présents sur tous les navires : radeaux et gilets de sauvetage, combinaisons, appareils respiratoires, mais aussi la lutte anti-incendie », résume Thomas. Dans leur vaste hangar, les radeaux gonflables se déploient, certains pouvant accueillir jusqu’à 150 personnes, avant d’être inspectés, réparés, puis repliés pour reprendre la mer.
Une histoire de transmission
Installés à seulement un kilomètre du port Vauban d’Antibes, l’un des plus grands bassins de plaisance de Méditerranée, les chantiers Quelart travaillent avec des clients de toutes nationalités, et interviennent sur tous les ports entre Gênes et Marseille.
L’entreprise s’est agrandie au rythme de l’évolution de la plaisance au fil des années. « Quand j’ai débuté, un yacht de 30 mètres, c’était le sommet, se souvient Patrick. Aujourd’hui, on travaille sur des bateaux de 140 mètres, parmi les plus grands du monde ». Une évolution qui a hissé cette PME locale au rang de référence internationale dans la maintenance maritime.
Après huit années à travailler en tant que salarié pour son père, Thomas Laveder a officiellement repris la barre en mars dernier. « C’est une fierté de faire perdurer le fruit du travail de mon père et de continuer à écrire cette histoire familiale », confie-t-il.
Un partenaire de confiance
Une aventure soutenue depuis le début par la Banque Populaire Méditerranée, partenaire de la première heure. « Ils nous ont accompagnés du premier rachat à la transmission. C’est une banque régionale, proche des entreprises comme la nôtre, locales mais ouvertes sur le monde entier », souligne le sociétaire.
Pour son fils, la passion reste le moteur. « Ce que j’aime dans mon métier, confie ce dernier, c’est la diversité. On travaille chaque jour sur des bateaux différents, dans un cadre incroyable, et surtout, on a la sécurité de nos clients entre nos mains ».




