La métropole Aix Marseille Provence prépare un projet d’agrandissement des activités de réparation navale de bateaux de plaisance dans le site exceptionnel de l’Anse du Pharo. L’objectif est de développer le potentiel de ce site sous exploité et d’y implanter de nouvelles entreprises spécialisées dans la plaisance et de créer environ 30 emplois d’ici 2017.
Emblématique par sa position exceptionnelle à l’entrée du port de Marseille, nichée sous le Palais du Pharo, l’Anse du Pharo est une mini calanque qui observe chaque jour depuis 2600 ans, le va et vient incessant des bateaux. Elle abrite en son fond un chantier naval spécialisé dans la réparation et la fabrication de pointus. Aujourd’hui, une quinzaine de personnes travaillent dans la petite calanque et de nombreux entrepôts sont à l’abandon.
Un projet pour développer la réparation navale à Marseille
La métropole (ex MPM) a décidé de spécialiser ce site sur les activités de plaisance pouvant s’inscrire dans l’offre actuelle de la réparation navale. Avec une double volonté : d’une part, conforter les entreprises existantes en leur permettant de s’agrandir et, d’autre part, autoriser l’implantation de nouvelles entreprises de ce secteur sur les espaces libres.
MPM a confié à la Société Locale d’Equipement et d’Aménagement de l’Aire Marseillaise (Soleam) en février 2015 le projet d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour élaborer le cahier des charges du futur village d’entreprises nautiques.
Depuis, celle-ci a réalisé un état des lieux, mené une étude préalable et rédigé le projet de réhabilitation du site. Ces étapes ont été effectuées en liaison avec les entreprises impliquées ainsi que les chambres consulaires.
Au mois de juin, les hangars inoccupés ont été démolis et tous les espaces à l’abandon ont été dépollués. La démolition des bâtiments annexes était prévue pour le premier semestre 2016 mais elle a pris du retard.
Qui reste ? Qui part ?
Parmi les entreprises de réparation navales déjà présentes, certaines restent, d’autres s’en vont. Borg, Tabou, Archeos, Sainte-Marie et la Voilerie Phocéenne resteront sur place et bénéficieront d’un nouveau cadre de travail beaucoup plus confortable. Euromar et Carbonnel, elles s’en vont, sans vraiment savoir de quoi leur avenir sera fait.