Avec plusieurs projets retenus dans le cadre de l’appel à projets « Rénovation thermique des bâtiments » du Plan de relance 2020, l’Université Aix-Marseille conforte son engagement dans une stratégie de développement durable. 61,2 millions d’euros lui ont été attribués pour la réhabilitation énergétique de 10 structures. Il s’agit du financement le plus important accordé par l’Etat.

Dans le cadre du plan national « France Relance », l’Etat a lancé un grand plan de rénovation énergétique des bâtiments publics. L’Etat a mobilisé le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche pour faire émerger des projets de haute qualité environnementale et réalisables dans les deux prochaines années. 700 millions d’euros sont attribués aux universités à cet égard.

En décembre dernier, le gouvernement dévoilait les projets retenus dans le cadre de son appel à projet national. Trois priorités ont été mises en avant dans la sélection des projets : l’efficacité écologique et économique des projets favorisant la relance rapide des économies locales et l’emploi, les jeunes (la moitié de l’enveloppe va bénéficier à l’enseignement supérieur), l’équilibre territorial, l’ensemble des régions étant servi.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 112 projets ont été retenus pour près de 180 M€, principalement dans les Bouches-du-Rhône (97 M€) et les Alpes-Maritimes (70 M€). Sur les 180 M€ annoncés, un tiers (61,2 M €) est fléché sur dix projets présentés par Aix-Marseille Université. C’est la plus importante enveloppe financière attribuée à une université qui serviront à la réhabilitation énergétique des structures de ses différents campus et sites.

Parmi les projets financés, celui du bâtiment de la faculté de pharmacie, sur le campus Timone, est le plus gros projet de rénovation financé, évalué à 27,7 millions d’euros.

S’ensuivent 9 autres projets :

– Campus Santé Nord : études de restructuration ;

– Campus Saint-Jérôme : études de réhabilitation énergétique de 9 bâtiments et autoproduction d’énergie ;

– Campus Saint-Charles : réhabilitation énergétique du bâtiment 5 ;

– Création du centre de simulation de Marseille (SIMMAR) sur la faculté de sciences médicales et paramédicales : nouveau bâtiment de 3 000m2 sur le site Nord de la faculté des sciences médicales et paramédicales qui accueillera les locaux de formation du nouveau centre de simulation médicale.

– Site Pierre-Puget faculté d’économie gestion : modernisation de la ventilation d’air hygiénique avec amélioration de la performance énergétique et du confort des usagers ;

– Campus Saint-Charles : modernisation de la ventilation d’air hygiénique avec amélioration de la performance énergétique et du confort des usagers ;

– Site Jules Issac (INSPE) : rationalisation et mutualisation des productions de chauffage par chaudières gaz haute performance ;

– Site Susini sur Marseille Nord IUT de St Jérôme : renforcement de l’isolation thermique de menuiseries extérieures aluminium ;

– Maison méditerranéenne des sciences de l’homme (MMSH) : modernisation de la ventilation d’air hygiénique avec amélioration de la performance énergétique et du confort des usagers.

Un positionnement marqué sur la transition énergétique

Et l’objectif est d’ores et déjà annoncé : il s’agit de réduire de 60 % la consommation énergétique de l’ensemble des structures de l’université d’ici 2050. « Il est important de rappeler qu’Aix-Marseille université est dans une démarche affirmée de transition énergétique, indiquent les équipes universitaires. La vice-présidence « développement durable » et la direction du développement durable permettent d’élaborer, d’animer et d’évaluer la stratégie en la matière en y associant l’ensemble des parties prenantes ».

Cette stratégie en faveur du développement durable a positionné AMU, en 2020, à la première place française et au 20e rang mondial du « University Impact Ranking » du Times Higher Education, journal anglais connu pour son palmarès annuel des universités. Elle est notamment la 12e université mondiale sur l’Objectif de Développement Durable (ODD) n°7, intitulé « énergie propre et d’un coût abordable ».


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