Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé que la vente de sapins sera autorisée « en extérieur », notamment par les fleuristes, à partir de vendredi 20 novembre.
C’est une question de taille en France, où environ 25 % des foyers achètent chaque année un sapin de Noël. Alors que les fêtes approchent, la crise sanitaire liée au Covid-19 perdure et les Français sont toujours confinés. Beaucoup se demandent dans quelles conditions se dérouleront les fêtes de fin d’année.
En ce qui concerne les sapins de Noël, font-ils partie des produits « non-essentiels » qui ont disparu des rayons avec le confinement ? Non, semble répondre Julien Denormandie. Ce mardi matin, sur RMC, le ministre de l’Agriculture a annoncé que « dans la crise sanitaire à laquelle nous sommes confrontés, c’est quand même plus simple d’organiser cette vente de sapins dans la mesure où dans la plupart des cas, ça se fait à l’extérieur ».
Dès vendredi 20 novembre, les commerces seront donc autorisés à vendre des sapins en extérieur. Qu’en est-il des fleuristes ? Comme les autres commerces considérés comme « non-essentiels », ils ont dû baisser le rideau avec le confinement. « La vente à l’extérieur, là aussi, pourra être organisée », répond Julien Denormandie.
Les sapins en vente directe sans commande préalable
L’enjeu économique est important, alors qu’environ 7 millions de sapins ont été vendus en France en 2019 pour un marché de près de 200 millions d’euros (source : Kantar). « La filière s’organise, l’ensemble des producteurs sont à pied d’œuvre et il sera possible pour chacun de nos concitoyens d’avoir accès à ces sapins à partir du 20 novembre », assure le ministre.
Il précise notamment que les consommateurs pourront acheter directement leurs sapins sans avoir à les commander par avance sur le principe du « click and collect ».