Issu de la société civile, le chef d’entreprise Stéphane Soto, s’est engagé aux côtés de Martine Vassal (LR), dans cette élection municipale. Candidat dans le deuxième secteur, avec Solange Biaggi, il ne cache pas sa déception, mais garde espoir, en vue du troisième tour.
Au soir du second tour, Stéphane Soto a rejoint l’équipe de Martine Vassal dans son QG de campagne, rue Paradis. Pour l’entrepreneur Stéphane Soto qui secondait Solange Biaggi dans le deuxième secteur, « le résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances. On est déçu, dans le 6-8 pour commencer, nous confiait-il, après la déclaration de Martine Vassal. Néanmoins, on a quand même de belles satisfactions avec trois secteurs gagnés, notamment dans le 13-14, avec le Rassemblement national qui quitte enfin cette ville. C’est une vraie victoire importante, non pas pour nous, mais pour Marseille ».
Si Michèle Rubirola (Printemps Marseillais) a gagné le deuxième tour des municipales, avec 38,28% des suffrages, elle n’obtient toutefois qu’une majorité relative au conseil municipal, l’élection se jouant par secteur, ce qui laisse à Stéphane Soto quelques raisons d’espérer. « Beaucoup de choses sont encore possibles », pour le troisième tour, en vue de l’élection du maire. « On en parlait avant même le premier tour. On y arrive. On va bien voir ce que cela va donner. Le Printemps Marseillais a sans doute annoncé sa victoire sans doute un peu trop vite, avec un nombre de secteur qu’il espérait gagner plus élevé que ce qu’il n’est en réalité. Finalement, l’écart n’est pas très important puisqu’il se situe à trois voix. Évidemment, nous allons jouer notre carte. C’est un vrai message envoyé par les Marseillais qu’il faut comprendre, un besoin de renouvellement certes, mais je pense que tout le monde est d’accord pour dire que cette campagne n’avait rien de normal. Elle a été singulière, longue et violente, douloureuse parfois. Pour ma part dans le 2-3, mais j’ai vécu six mois extraordinaires, avec l’équipe qui m’a accueillie et Solange Biaggi, mais aussi une population, très ouverte, très disponible. On a quand même rattrapé pas mal de voix par rapport au premier tour, mais pas suffisamment pour aller chercher le candidat qui a gagné. Ça reste une déception ».