Depuis un peu plus d’un an, l’association aixoise Sekoia a lancé un label zéro déchet pour les commerces aixois. En parallèle, elle sensibilise la population sur les effets néfastes de nos actions quotidiennes.

Le séquoia est connu pour se nourrir des cendres lors des feux de forêt pour survivre. La symbolique peut-elle être plus forte ? Alors que notre planète brûle, ne serait-il pas temps de se réinventer ? Sûrement et c’est l’objectif précis de Sekoia. En effet, fondée en janvier 2019, l’association aixoise développe une action en deux volets pour viser à une vie plus responsable écologiquement : un label zéro déchet pour les commerces et une action de sensibilisation pour tous.

Un label zéro déchet graduel

Le label se décline en trois niveaux. Chaque niveau, allant de l’état de « Cime » à celui de « Racine » indique une implication de plus en plus forte pour la cause environnementale. Les différences de niveau et d’exigence mettent en évidence aussi la priorité actuelle. « Bannir l’usage du plastique en général », c’est la règle numéro un, pour tout niveau de label défini par la charte de l’association.

Si pour une labellisation plus forte, les critères sont peut-être plus difficiles à mettre en place (par exemple, la mise en place d’un système de compostage), la charte met en évidence un autre aspect : la consommation locale. En effet, afin d’inciter les personnes à consommer localement, le label propose aux commerces d’accepter la monnaie locale « la  roue », utilisable dans 4 départements (Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Alpes-de-Haute-Provence, et Hautes-Alpes). Ainsi, l’action est donc environnementale mais aussi sociale.

, A Aix, l’association Sekoia donne un coup de pouce à l’environnement, Made in Marseille
©Sekoia

Une sensibilisation sur les habitudes quotidiennes

Mais l’aspect social ne s’arrête pas là. Faire le pas vers une vie zéro déchet s’accompagne forcément d’une forte sensibilisation. Un atelier a déjà été effectué à la Maison de la Jeunesse et de la Culture avant la crise sanitaire. Ainsi, tous mais en particulier les jeunes ont pu être sensibilisés sur les méfaits du plastique à usage unique. Des actions sont aussi prévues avec des classes de primaire pour la rentrée de septembre.

Cependant, ce sont les campagnes visuelles qui caractérisent le plus la volonté de Sekoia. A ce jour, il y en a eu quatre : « quelques visuels en vrac », « les gestes du colibri », « un nombre peut en cacher un autre » et « un avenir pour tous ». Prenant un angle différent, elle rejoigne l’objectif comment de participer à la prise de conscience sur l’environnement.

, A Aix, l’association Sekoia donne un coup de pouce à l’environnement, Made in Marseille
A travers des visuels inventifs, l’association recherche un éveil des consciences. ©Sekoia

Une vision sur le long terme

« Nous avons fondés l’association en tant qu’étudiants, mais nous ne voulons pas être catégorisés. Nous voyons plus loin », explique la présidente et fondatrice de Sekoia. L’objectif est de se professionnaliser, de tenir une activité viable et pérenne. « C’est une vraie activité que nous développons, pas seulement un projet. Le bénévolat restera tout de même la norme, c’est important pour nous », continue-t-elle.

Si la structure compte actuellement quinze bénévoles, elle prévoit donc de s’agrandir et de construire des équipes sur le territoire provençal. « Nous cherchons des gens qui sont intéressés par notre cause sur Avignon et Marseille ». 

Avec espoir sur le très long terme, Sekoia s’élargira peut-être un jour au niveau national. Pour l’instant une chose est certaine, l’activité s’inscrit dans l’ère du temps, et travaille à résoudre des problèmes urgents.

> Page Facebook : https://www.facebook.com/asso.sekoia

Bouton retour en haut de la page