La Cnil a donné son feu vert à la mise en place de StopCovid, l’application de traçage de contacts pour smartphones voulue par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie du coronavirus.
Dans son avis publié mardi, la Commission nationale de l’informatique et des libertés estime que l’application StopCovid respecte les différentes dispositions législatives relatives à la protection de la vie privée, et formule quelques dernières recommandations pour sa mise en place.
Le 24 avril, la Cnil avait déjà donné son feu vert sur le principe s’appuyant sur le fait que les concepteurs de l’application ont érigé un certain nombre de garde-fous pour empêcher les dérives.
« Une information spécifique pour les mineurs »
Néanmoins, elle formule quelques observations pour renforcer encore davantage la protection de la vie privée des individus, comme une « amélioration de l’information fournie aux utilisateurs, en particulier s’agissant des conditions d’utilisation de l’application et des modalités d’effacement des données personnelles », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
La Cnil souhaite également « une information spécifique pour les mineurs et les parents des mineurs », et la confirmation dans le décret à venir sur l’application « d’un droit d’opposition et d’un droit à l’effacement des données pseudonymisées enregistrées ».
StopCovid pourrait être disponible ce week-end. Rappelons que l’application peut être utilisée qu’à titre strictement volontaire. L’Assemblée nationale et le Sénat débattront demain, mercredi 27 mai, du projet du gouvernement, avant de s’exprimer par un vote.
Selon les résultats d’un sondage réalisé par Harris Interactive, 59 % des Français sont favorables à l’application StopCovid sur leur smartphone (lire ici)