On entend souvent parler de la pollution des usines, des bateaux de croisières, des déchets rejetés en mer… Mais rarement d’un fléau tout autant dangereux pour la biodiversité marine en été : la crème solaire.
Certains pays comme Hawaï par exemple, envisagent d’ailleurs d’interdire l’utilisation de crème solaire.
Saviez-vous qu’une baignade d’une vingtaine de minutes suffit à déverser dans l’eau 25% de la crème solaire que vous vous étalez ? Et que la pollution marine par la crème solaire peut se faire par diverses manières :
- directement au moment de la baignade
- indirectement par les effluents de stations d’épuration qui laissent passer une partie de ces produits qui se retrouvent dans le réseau d’assainissement via nos toilettes, nos douches ou nos lessives.
Certains filtres UV contenus dans les crèmes traditionnelles de la grande distribution sont toxiques pour le corail, le phytoplancton, les microalgues, les moules, les crustacés, les oursins, les anguilles, les poissons, les mammifères ou les oiseaux marins. Ces composants s’accumulent dans le muscle et les tissus graisseux des animaux marins.
Alors quelles solutions pour se passer de crème solaire ?
Il existe plusieurs alternatives simples et parfaitement écologiques pour limiter la consommation de crème solaire, comme s’abriter sous un parasol et faire ainsi sa sieste à l’ombre, se vêtir d’un tee-shirt et d’un short de bain, mettre des lunettes, un chapeau ou une casquette, aller à la plage en dehors du créneau 12h – 16h où le soleil « cogne » le plus, ou miser sur des produits bio certifiés non toxiques.
Des éco labels permettent de les identifier : le label français Cosmebio certifie par exemple un minimum de 95% d’ingrédients naturels. Alors que les crèmes traditionnelles contiennent des OGM, du paraben et des ingrédients issus de la pétrochimie, comme la paraffine ou le silicone, les crèmes bio sont composées essentiellement d’huiles végétales.
oui et moi j’ai toujours roulé à 80km/h en ville et j’ai jamais eu d’accident ..