À la suite du départ des Galeries Lafayette du Prado Shopping le 15 novembre, l’Olympique de Marseille serait bien en négociation pour installer une brasserie et une boutique dans une partie des locaux vacants.
Alors que les Galeries Lafayette libèrent quatre étages du Prado Shopping le 15 novembre, le mercato des enseignes est dans toutes les bouches. Qui remplacera le groupe emblématique de prêt-à-porter dans ce secteur du rond-point du Prado ?
Selon plusieurs médias comme La Provence et Ici Provence, l’Olympique de Marseille envisage de s’installer dans une partie des locaux vacants pour proposer une grande brasserie aux couleurs du club et une boutique officielle, plus vaste que celle actuellement située sur le boulevard Michelet, sous les escaliers menant au stade.
Cependant, aucun engagement n’est encore signé avec Klépierre, propriétaire du centre commercial ouvert depuis 2018 à proximité immédiate de l’Orange Vélodrome. Contacté, le club n’a pas souhaité s’exprimer sur son projet. Mais il affirme bien que « rien n’est acté ».
Interrogé par Ici Provence, Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP y verrait bien aussi « un grand musée, de l’e-sport, pouvoir utiliser ça en lien avec le stade et le parc Chanot qui est à côté ».
Une indivision pour plusieurs bailleurs ?
Selon plusieurs sources concordantes, la totalité de l’espace serait trop grand et trop cher pour l’OM, ce qui pourrait pousser Klépierre à créer une indivision afin de découper le bail en plusieurs lots. Et donc attirer d’autres locataires.
Des travaux seraient ainsi nécessaires et pourraient courir jusqu’à l’été 2026. Selon nos informations, l’enseigne de fast-fashion Primark envisagerait aussi de se positionner sur un des quatre étages.
Les commerçants plutôt enthousiastes
En face du local des Galeries Lafayette, la chaîne de restauration rapide de poké bowls Heiko, implantée depuis avril dernier, voit d’un bon œil cette potentielle arrivée de l’OM. « N’importe quelle concurrence est la bienvenue tant que ça nous ramène du flux », affirme le gérant.
Lorsque Burger King a débarqué début octobre sur 255 m2, le patron a perdu 20% de chiffre d’affaires pendant les jours de match : « Mais ça s’est rééquilibré avec les autres jours car ils ramènent du monde notamment les mamans qui viennent chez Heiko tandis que les enfants vont au Burger King ».
Même position du côté des boutiques de supporters, de l’autre côté du boulevard Michelet. « Ça ne va pas nous faire de concurrence, car on fonctionne depuis 35 ans, bien avant l’arrivée du Prado shopping », affirme un vendeur de la boutique Virage Sud.
