Ancien champion olympique du ski de bosses, Edgar Grospiron doit prendre la présidence du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP). Une décision qui fait suite au retrait de Martin Fourcade pour ce poste.
Il sera le visage des Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises, comme Tony Estanguet l’a été pour les JO de Paris 2024. Edgar Grospiron doit prendre la présidence du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP).
Le champion olympique du ski de bosses 1992 a fait l’objet d’un « consensus » entre les parties prenantes. À savoir, les comités olympique et paralympique français et l’État. Ainsi que les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur qui accueilleront l’événement sportif planétaire.
« Premier champion olympique en ski de bosses aux Jeux Olympiques d’Albertville 1992, triple champion du monde (1989, 1991, 1995) et fin connaisseur du mouvement olympique, Edgar Grospiron a convaincu par son énergie, sa passion et son expertise », indique la Région Sud par communiqué.
L’Assemblée générale constitutive des JO d’hiver 2030 se tiendra le 18 février 2025 au Stade de Lyon. Elle doit acter la présidence d’Edgar Grospiron à cette occasion.
Pour nos Alpes françaises 2030, le boss des bosses : Edgar Grospiron !
C’est la proposition que nous formulons avec l’ensemble des parties prenantes à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2030, pour la présidence du COJOP.
33 ans jour pour jour après sa victoire… pic.twitter.com/f5dEC8ZaJA
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) February 13, 2025
Des nouvelles candidatures après le retrait de Martin Fourcade
C’est la fin de mois de tergiversations et un calendrier chamboulé par le retrait fracassant du sextuple champion olympique de biathlon, Martin Fourcade.
Ce dernier estimait que « les désaccords restent trop nombreux pour pouvoir envisager sereinement cette mission. Le mode de gouvernance, la vision, l’ancrage territorial : nous n’avons pas réussi à nous retrouver sur ces sujets fondateurs », notamment avec les présidents de région, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier.
Ce retrait avait ouvert de nouvelles candidatures. Comme celle du journaliste sportif Gérard Holtz, la danseuse sur glace Nathalie Péchalat, le biathlète médaillé olympique Vincent Jay. Ainsi que la skieuse acrobatique Marie Martinod, et le champion olympique de ski alpin Jean-Luc Crétier.
Les parties prenantes ont souhaité que ces candidats « puissent s’engager dans la réussite du projet. Ils ont souligné leur volonté commune, qu’autour du COJOP emmené par Edgard Grospiron, le projet Alpes Françaises 2030 rassemble largement le mouvement sportif et tous les Français ».
