Le chantier de restauration de Notre Dame de la Garde débutera en février 2025, pour la chandeleur. Il doit s’achever en décembre.
Alors que le chantier de Notre Dame de Paris s’est achevé sur une grande cérémonie retentissante à l’échelle mondiale, celui de Notre Dame de la Garde s’apprête à démarrer.
Sept mois après le lancement de la campagne « Je soutiens la Bonne Mère », le diocèse de Marseille annonce officiellement le lancement prochain du chantier historique de redorure de la statue et de restauration du clocher de Notre Dame de la Garde.
« Le chantier démarrera en février 2025 et durera jusqu’au mois de décembre, annonce le père Xavier Manzano, vicaire général du diocèse de Marseille. Symboliquement, nous aimerions lancer officiellement les travaux le 2 février, jour de la Chandeleur, fête incontournable du calendrier marseillais, et les terminer le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, dans un an ! ».
Une forte mobilisation des Marseillais
Le lancement de ce grand chantier est rendu possible grâce aux dons des Marseillais, qui se sont mobilisés en nombre. La barre de 1,1 million d’euros a été franchie, pour un budget total de 2,8 millions d’euros de travaux.
Sur ce montant, des milliers de donateurs ont répondu à l’appel à « offrir une feuille d’or à la Bonne Mère », pour un montant total de dons de 400 000 euros, envoyés via la plateforme www.jesoutienslabonnemere.com, par chèque ou par SMS (pour les dons de 5 euros).
« Cette large mobilisation est le témoignage de l’attachement des Marseillais à la Bonne Mère, mais aussi des touristes, des pèlerins, se réjouit le père Olivier Spinosa, et nous les en remercions vivement. Cet attachement, beaucoup de gens l’expriment aussi à travers les messages nombreux et touchants qu’ils envoient en même temps que leur don ».
Mais les entreprises locales aussi ont joué le jeu, comme l’Olympique de Marseille. Certaines maisons marseillaises ont réalisé des éditions spéciales. Un santon de la Bonne Mère a été réalisé par la maison Escoffier, ainsi qu’un médaillon en or et nacre par la Maison Pellegrin & fils, une ligne de bijoux dédiée à la Bonne Mère par la maison Charlet/Frojo. Une cuvée spéciale a été lancée par le domaine viticole Château Calissanne, comme une production spéciale d’huiles d’olive Coulomb et un savon de la savonnerie Fer à Cheval. Chacune de ces entreprises reverse sous forme de don au profit de ces travaux historiques une partie de la vente de ces produits.
Les commerçants marseillais ont aussi mis en place l’arrondi à 1 euro symbolique et proposent à leurs clients, lors du passage en caisse, d’arrondir le montant à payer d’un euro de plus, reversé pour le chantier.
« D’autres entreprises ont déjà annoncé leur souhait d’apporter leur contribution, confie Edouard Detaille, responsable du mécénat pour ce chantier, et nous comptons aussi sur le soutien des collectivités locales ». De nouveaux soutiens qui devraient permettre d’atteindre les 2,8 millions d’euros nécessaires pour boucler le budget.