Du côté de Cap-Pinède, sur le toit d’un futur immeuble, la société Sandspot prévoit de créer une aréna de sable dans un complexe sportif et culturel autour des sports de plage.

Évidemment, les images d’un terrain de beach-volley au pied de la tour Eiffel ont marqué les esprits cet été lors des JO 2024. De quoi créer un engouement populaire pour la pratique des sports sur sable, comme le beach soccer, beach tennis, le beachminton, ultimate frisbee et autres sand basket ?

C’est ce qu’espère la société Sandspot. Elle ambitionne rien de moins que de monter des tonnes de sable « à 25 mètres de hauteur », pour réaliser une « aréna sablée de 1 200 m2 », décrit Frédéric Trouvé, un des associés du projet.

L’entreprise doit prendre place au sommet d’un futur bâtiment en projet contre le marché aux Puces de Marseille. La parcelle se situe au Nord du quartier des Fabriques sur Euromed II, en lieu et place de l’ancien Lidl.

Bâtiment multifonctions avec supermarché, parking et complexe sportif

Bouygues Immobilier souhaite y créer un bâtiment « polyfonctionnel ». Il doit accueillir des commerces en rez-de-chaussée, avec notamment le retour prévu de Lidl. Au-dessus, un parking en silo de plus de 800 places doit s’élever sur plusieurs niveaux. Enfin, en toiture, le Sandspot village.

Si ce projet visait à l’origine une livraison en 2025, il a été revu. Mais « à la marge, sur quelques volumes, sans changer l’identité du programme », selon Frédéric Trouvé. Il précise que le permis de construire modificatif doit repasser en instruction prochainement.

Le président de Sandspot table sur une ouverture fin 2027, début 2028. Ce que Bouygues Immobilier n’a pas confirmé avant la publication de cet article.

Sable, sport et resto en rooftop

Sandspot prévoit donc toujours de réaliser son complexe « culturel et sportif » haut perché, en rooftop « avec préau ». Il doit atteindre entre « 7 000 à 8 000 m2 » au total. Le sable sera au cœur du sujet. Avec « une grande aréna et ses gradins, dédiée aux sports de plage », décrit Frédéric Trouvé.

L’équipe table sur un lieu de « pratique sportive populaire tourné vers les habitants des quartiers et de la ville. Mais aussi des associations, des clubs de quartiers et des scolaires ».

Des blocs d’escalade doivent s’élever autour du stade de sable, à côté de terrains de pétanque, ou encore d’espaces dédiés aux danses urbaines. Sans oublier des zones de restauration et de rafraichissement. Avec « un restaurant en rooftop prévu côté ouest », celui des couchés de soleil sur la mer.

À l’étage inférieur, le président de Sandspot table sur « 1000 m2 d’espaces intérieurs dédiés au fitness, à la santé et au bien-être ». Enfin, sur la façade Est du bâtiment, il prévoit d’aménager des voies d’escalade en extérieur.

sable, Des terrains de sports sur sable en projet sur un rooftop dans les quartiers Nord, Made in Marseille
Visuel de travail. Crédit : Sandspot.

Un projet « populaire » avec les frères Cantona

« Malgré le rayonnement et le bruit que peut faire un tel projet, le but c’est l’intérêt collectif et général. S’adresser aux quartiers alentour et à la ville, insiste Frédéric Trouvé. Avec comme fil rouge, le sport sous toutes ses formes ».

Sans oublier la culture, que l’entrepreneur veut également mettre à l’honneur. « Des expos, des ateliers, des petits concerts, des séances de cinéma sur des transats, les pieds dans le sable. Mais aussi des conférences, du type TedX ».

sable, Des terrains de sports sur sable en projet sur un rooftop dans les quartiers Nord, Made in Marseille
Visuel de travail. Crédit : Sandspot.

D’ailleurs, « Éric Cantona pourrait animer la première », s’avance le président de Sandspot. Selon lui, l’ancien footballeur natif de Marseille est impliqué dans le projet. Il faut dire que son frère, Joël, en est le directeur général. « Les deux ont à cœur Marseille, et des projets populaires, culturels et sportifs, qui touchent les habitants », insiste Frédéric Trouvé.

« C’est notre objectif N°1, offrir quelque chose de nouveau et capaccessible aux gens qui vivent, travaillent et étudient là », promet-il. Il faudra d’abord que le projet se concrétise. En commençant par un permis de construire validé. Réponse dans les prochains mois.

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