À un an jour pour jour du début de la Coupe du monde de rugby, le Département des Bouches-du-Rhône a signé une convention avec le GIP France 2023 pour renforcer son partenariat avec le monde du rugby, à qui la collectivité souhaite laisser un héritage.
Ce matin, le « bateau bleu » de l’Hôtel du Département accueillait Jacques Rivoal, Président du Groupement d’intérêt Public (GIP) France 2023 et Julien Collette, Directeur Général du GIP France 2023, réunis autour de Martine Vassal.
En 2023, les Bouches-du-Rhône accueilleront 6 matchs de la Coupe du monde au stade Orange Vélodrome : quatre matchs de poule et deux quarts de finale. « Avec la réception de six matchs au Vélodrome, vous avez bien négocié et vous êtes particulièrement gâtés, sourit Jacques Rivoal. Parce qu’il faut savoir qu’un match, c’est entre 20 et 60 millions d’euros de retombées économiques pour les entreprises du département ».
Une convention et une billetterie sociale
Cette réunion était l’occasion de signer une convention qui permettra de lancer un plan d’actions, produit en concertation avec le comité 13 de rugby et financé par le Département, pour promouvoir et développer le rugby sous toutes ses formes.
Avec cette convention, le Département s’engage entre autre à financer une billetterie sociale, offrant des tarifs préférentiels pour des publics prioritaires, comme les collégiens, personnes handicapées, du bel âge… afin d’assister aux matchs qui se dérouleront au stade Orange Vélodrome.
Laisser un héritage après l’événement
Le rugby dans les Bouches-du-Rhône, c’est 41 clubs pour plus de 7 000 licenciés, dont 4 000 jeunes et 710 femmes, et une équipe de Pro D2, Provence Rugby. « Cette coupe du monde va nous permettre de faire mieux connaitre notre territoire et de le faire rayonner, car la Provence est aussi une terre de rugby », se réjouit Martine Vassal.
Le Département souhaite impulser une nouvelle dynamique autour de ce sport dont sa présidente loue les valeurs : « esprit d’équipe, engagement, camaraderie… ». Et pour cela, elle veut bâtir « un héritage ».
Tout d’abord, avec le plan d’actions qui prévoit le développement de projets en faveur de la pratique du rugby comme l’achat de matériel pour les clubs amateurs, la promotion du rugby féminin, le développement de la pratique en milieu scolaire dans les collèges ou auprès de personnes en situation de handicap, en apportant son soutien aux clubs de rugby-fauteuil et en sensibilisant la jeunesse au handisport.
Mais aussi en matière d’équipements. Car la Coupe du monde de rugby et les Jeux olympiques et paralympiques 2024 sont de véritables accélérateurs pour la construction et la rénovation d’équipements publics, notamment sportifs.
« La Coupe de monde nous permet de refaire des stades, mais également de laisser une empreinte. Au Roucas Blanc, la réalisation de la base nautique des Jeux olympiques se fait grâce à l’engagement des collectivités territoriales pour qu’après 2024, il reste quelque chose sur le territoire pour les habitants et les clubs. C’est du gagnant-gagnant, on fait rayonner le territoire à l’international et on laisse des installations qui perdureront bien après ».