Depuis 2014, La Chocolatière séduit ses clients avec ses chocolats déclinés en différentes saveurs, préparés sans beurre ni crème. La nouveauté : la barre Marseille aux lettres en chocolat.
Boutique au rez-de-chaussée, laboratoire à l’étage, le chocolat artisanal est le maître mot de La Chocolatière marseillaise, située rue Vacon. Les époux Zerrin et Alain Semerciyan se sont lancés dans l’aventure en 2014. Si Zerrin a travaillé pendant dix ans dans une chocolaterie au Panier, aujourd’hui fermée, Alain, lui, était dans le milieu du prêt-à-porter.
« Ma femme était déjà polyvalente, c’est elle qui m’a donné envie, qui m’a montré le potentiel d’une activité autour du chocolat », explique Alain. Pour l’artisan il y avait nécessité à proposer des chocolats faits maison. « Les touristes français en demandent, ici il n’y a pas grand chose à part le savon de Marseille ou le pastis ».
Depuis, la routine s’est bien rodée. Tandis que Zerrin est à la vente, Alain s’active à l’étage sur ses machines de 24 kilogrammes chacune. Il confectionne des recettes à base de chocolat belge Barry Callebaut dans ce laboratoire deux fois plus grand que la boutique.
Le chocolat est fondu pour préparer ces gourmandises, sans beurre ni crème. « Nous faisons l’inverse des chocolatiers qui en utilisent : je fais le praliné puis le nappage. Ensuite il faut vite ajouter la garniture avant que cela sèche ». Une recette qui séduit les clients qui « attendent toujours le même goût. Nous n’avons jamais changé la recette depuis le début, c’est pour ça qu’ils reviennent ». 8 tonnes de chocolat est vendu par an, dont 70 % de chocolat noir.
« Chaque année, notre chiffre d’affaires croît de 20 % par rapport à la précédente. Pour l’instant, notre meilleure année c’est 2021, +30 % par rapport à 2019 », 2020 étant une année particulière, en raison de la crise sanitaire.
Une barre à l’effigie de la ville
La spécialité de La Chocolatière, c’est cette barre marseillaise, disponible en petite ou en grande taille. Elle se décline en plusieurs parfums : feuilleté, à l’orange, au café, à l’ancienne, coco, cerise… La toute dernière nouveauté ? La barre fondue dans un moule « Marseille », où le chocolat a pris la forme des lettres. « Nous l’avons travaillée pendant six mois. Reçue le 15 décembre, nous avons vendu 500 barres jusqu’au 25. Depuis que nous avons reçu le moule ça ne s’arrête pas, il y a une vraie demande, une attente, nous sommes très contents ! » se réjouit Alain.
D’autres gourmandises sont vendues, comme les cœurs en chocolat disponibles toute l’année. La Chocolatière collabore avec d’autres artisans pour réaliser le demi-lune d’orange. « Nous choisissons toujours des partenaires locaux, c’est bon et ça fait travailler mes amis ». Alain remarque une grande demande également de ses chocolats natures sans sucre, certains garnis de fruits secs.
Petits carrés, grandes saveurs
L’autre produit phare de ces artisans, ce sont ces carrés déclinés en parfums différents. « Il y a des clients qui viennent chercher un carré le midi après manger ou faire un coffret ». La présentation de ces carrés est simple, avec le choix de faire de « petits morceaux pour que ce soit plus accessible au niveau du prix et qu’on puisse goûter plus de choses ». Car ces pièces s’achètent au prix du kilogramme.
Les clients réalisent des boxes mixtes pour eux ou pour offrir, en mélangeant les saveurs. « Je fais le coffret en fonction de la personnalité, et certains clients me disent « faites à votre goût » ». Les classiques, mais aussi les plus appréciés comme à l’écorce d’orange, aux cerises ou au gingembre confit occupent l’étalage. Ils sont presque systématiquement déclinés en recette au chocolat noir ou au lait. Une offre et un service qui fonctionnent : « une fois qu’ils ont goûté, ils reviennent ».