Artiste plasticien spécialiste de l’art préhistorique, Gilles Tosello a réalisé une partie des panneaux de la réplique de la grotte Cosquer, encore en chantier dans la Villa Méditerranée. Il nous propose une visite exclusive en vidéo.
Ouverture prévue en juin ! C’est la dernière ligne droite sur le chantier de la réplique de la grotte Cosquer, lancé en 2020 dans les sous-sols de la Villa Méditerranée, en face du Mucem.
Une grande partie des parois de la grotte est réalisée sur place par des artisans et ouvriers. Mais les surfaces qui comportent des œuvres pariétales sont réalisées en atelier, sur de grands panneaux qui sont ensuite fixés à leur emplacement. Gilles Tosello, artiste plasticien spécialiste de l’art préhistorique, a réalisé la moitié de ces éléments du côté de Toulouse.
Il est venu sur le site, ce mardi 1er février, pour travailler sur les raccords de ces panneaux. L’occasion de faire une petite visite en avant-première avec les commentaires de l’artiste !
À découvrir en vidéo
« 4 000 visiteurs par jour »
Des bisons, des antilopes, des pingouins, des cerfs préhistoriques, et même ce qui pourrait être une tête de lionceau… Voici quelques-unes des espèces animales représentées par les 270 œuvres peintes dans la grotte Cosquer. Elle est aujourd’hui immergée dans les calanques, et inaccessible au public. Un témoignage de la biodiversité locale d’une époque lointaine, il y a plus de 19 000 ans, quand l’entrée de la caverne était à l’air libre, et qu’une grande plaine s’étendait à ses pieds.
Comme un clin d’œil, la réplique en trois dimensions est réalisée sous le niveau de la mer, en sous-sol de la Villa Méditerranée. Véritable expérience immersive, la visite s’effectuera à bord de « wagonnets » pouvant accueillir six personnes. Une vitesse réduite et des chariots pivotant permettront d’admirer au mieux chaque œuvre sur un parcours de 200 mètres qui devrait durer un peu plus de 30 minutes.
Au dernier étage, une exposition de type muséum d’histoire naturelle présentera des reproductions à taille réelle des espèces peintes dans la grotte. Le directeur Frédéric Prades ambitionne d’accueillir jusqu’à « 4 000 visiteurs par jour » la première année.