L’État envisage de réenfouir les vestiges de la carrière antique de la Corderie. C’est l’hypothèse privilégiée selon un communiqué de la préfecture.
Dans un communiqué, la préfecture des Bouches-du-Rhône officialise l’information révélée par Marsactu la semaine dernière : l’État envisage de réenfouir les vestiges de la carrière antique de la Corderie, découverts lors de la construction d’un immeuble d’habitation par Vinci. « Les services de l’État sont mobilisés pour mettre en œuvre cette opération », peut-on lire dans le document.
« C’est la solution privilégiée » sur les trois envisagées, nous précisent les services de la préfecture, insistant sur le fait que « à ce jour, rien n’est acté », le dossier est encore « au stade des hypothèses ». Il en existe trois, selon le communiqué : « le maintien de l’exhumation, nécessitant probablement la création d’une halle couverte, pour assurer leur protection »; « le réenfouissement partiel, avec la création de « fenêtres » vitrées pour que les visiteurs puissent observer les éléments les plus significatifs »; et « le réenfouissement après mise en œuvre des travaux nécessaires à leur conservation à long terme ».
Cette dernière option semble donc en voie d’être réalisée, elle est « la mieux à même de garantir la préservation des vestiges », selon le communiqué, les services de la préfecture ajoutent que la « réversibilité de cette opération » pèse aussi dans ce choix, les vestiges pourraient être remis à jour dans le futur.
Pour rappel, la carrière antique de la Corderie, découverte à l’occasion de travaux d’archéologie préventive, est un site d’extraction de matériaux de construction lié à l’établissement de la colonie grecque de Massalia. Elle aurait été utilisée sur plusieurs périodes, dont la plus ancienne remonterait au 6e siècle avant J.-C.