Une nouvelle voie réservée aux bus est opérationnelle à proximité d’Aubagne sur l’A501 en direction de Marseille. Financé par l’État et les collectivités, le projet global vise 35 kilomètres de voies dédiées aux transports en commun d’ici 2022. Elles doivent permettre d’atteindre un gain sur le temps de trajet de « 20 minutes en heures d’hyper pointe ».
Ce mardi 27 avril, la Direction interdépartementale des routes Méditerranée (Dirmed) a mis en service une nouvelle voie réservée aux bus sur l’A501, dans la direction Marseille, au niveau du croisement entre l’A501 et l’A50 à l’entrée d’Aubagne. Aménagée sur l’ancienne bande d’arrêt d’urgence sur 850 mètres, elle doit favoriser le désengorgement du secteur et encourager l’utilisation des transports en commun sur le trajet Aubagne – Marseille, souvent compliqué.
C’est ce dernier point que met en avant la Préfecture des Bouches-du-Rhône, qui annonce la mise en service après 5 mois de travaux. Cette nouvelle voie exclusivement dédiée aux bus réguliers doit leur permettre « d’améliorer leur régularité sur un secteur où il est constaté des encombrements récurrents journaliers aux heures de pointe ».
20 kilomètres de plus d’ici 2022
Ce nouvel aménagement porte le total de voies réservées aux bus à 15 kilomètres dans le programme d’aménagement de voies réservées pour les transports collectifs (VRTC) sur les corridors autoroutiers de l’aire métropolitaine (Aix-en-Provence-Marseille, Vitrolles-Marseille et Aubagne-Marseille). Le projet s’inscrit dans le contrat de plan État-Région (CPER) 2015-2020 pour un montant de 30 millions d’euros.
Il est financé à parts égales par l’État, la Région, le Département des Bouches-du-Rhône et la Métropole Aix-Marseille Provence. Ces derniers se sont mis d’accord pour une augmentation du programme de 10 millions d’euros d’ici 2022. Ces financements complémentaires permettront « d’accélérer le traitement des deux autres corridors entre Marseille et Aubagne (A50) et entre Marseille et Vitrolles/Marignane (A7) ».
20 kilomètres supplémentaires doivent être aménagés à horizon 2022. Objectif du dispositif : un gain de temps pour les trajets en transports en commun pouvant atteindre 20 minutes aux heures « d’hyper pointe », et 5 minutes en moyenne.
La Préfecture précise que le prochain CPER « pourrait financer la réalisation de voies dédiées aux covoitureurs et véhicules à faibles émissions ». Il pourrait également concerner « la réalisation de véritables stations de bus sur autoroutes du Réseau Express Métropolitain, ces stations étant accompagnées de parkings relais pour favoriser le rabattement des automobilistes ».