La fin de l’année scolaire devrait voir l’inauguration d’un nouveau jardin japonais au cœur du parc Longchamp (4e). Ce projet, réalisé par les classes marseillaises allant du CE2 au CM2 et les équipes du parc, est un hommage aux 60 années de jumelage entre Marseille et la ville de Kobe, au Japon.
À l’occasion des 60 ans du jumelage de Marseille et de la ville de Kobe, au Japon, un nouveau jardin japonais va voir le jour au parc Longchamp (4e). Sur sa partie haute, une centaine de mètres carrés revêtiront les couleurs de la nature du Pays du soleil levant. Aucune destruction n’est prévue dans cette zone déjà en projet de réhabilitation. Cette nouvelle installation, d’un montant total de 14 000 €, devrait être inaugurée pour la fin de l’année scolaire selon l’évolution des conditions sanitaires.
« Un projet pédagogique transversal, qui touche à la fois à l’éducation, à l’environnement… »
Les architectes de ce nouveau lieu ne seront autres que les élèves des écoles marseillaises, allant des classes de CE2 au CM2. « Un appel à projets a été lancé. On en a déjà une quinzaine qui ont répondu », dévoile Michèle Rubirola, première adjointe au maire et déléguée à la santé et aux relations internationales.
Les classes participantes devront réaliser une maquette du lieu. Cinq d’entre elles seront retenues avant de sélectionner le projet qui verra le jour au sein du parc. Une demi-journée par semaine, la classe lauréate travaillera à la réalisation du jardin avec l’équipe du parc Longchamp. « L’objectif était de proposer un projet pédagogique transversal, qui touche à la fois à l’éducation, à l’environnement, à l’ouverture culturelle et à la citoyenneté. Là, tout est réuni », explique l’élue.
Ce nouvel aménagement survient 10 ans après l’inauguration du jardin japonais du parc Borély (8e). D’une surface totale de 1 700 m2, ce dernier honorait le partenariat qui lie la Méditerranée à l’extrême est de l’Asie depuis un demi-siècle.
À noter que le parc Longchamp fait l’objet d’un plan de gestion lancé par la Ville de Marseille, pour lui rendre son statut « remarquable » et offrir des usages plus contemporains.
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