Le ministre délégué en charge des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, vient d’acter deux contrats concernant les transports de la Région pour un total de plus d’un milliard d’euros. La première concerne la sauvegarde et la rénovation de petites lignes de TER, l’autre la fluidification du réseau autoroutier.
Le Premier ministre Jean Castex était venu en janvier signer le contrat d’avenir État-Région pour les sept ans à venir, afin de co-financer de nombreux projets du territoire avec plusieurs milliards d’euros à la clé.
Dans la lignée, ce lundi 22 janvier à Marseille, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué en charge des Transports, acte une feuille de route avec le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier. « 1,1 milliard d’euros pour développer les transports », lance ce dernier, « ce n’est pas rien ».
580 millions d’euros pour sauvegarder les petites lignes TER
Une feuille de route en deux volets. Le premier concerne le réseau ferré régional avec la signature d’un « protocole pour la sauvegarde des dessertes fines du territoire ». D’un montant total de 580 millions d’euros pour la période 2021-2032, il est co-financé par la Région pour moitié, et par l’État et SNCF réseau pour le reste.
Il prévoit la rénovation et la modernisation de petites lignes de TER du territoire dont l’état de vieillissement laissait présager à certains leur abandon. Parmi elles, celle de la Côte Bleue, entre l’Estaque et Martigues, celle reliant Nice à Tende, ou encore les lignes menant de Aix-en-Provence à Briançon (Hautes-Alpes) ou Grenoble (Isère).
Fluidifier les autoroutes
Le deuxième volet de cette feuille de route concerne le réseau autoroutier de la région. Le transport routier ne semble pas, à première vue, un axe à développer dans une logique de réduction d’émissions de gaz à effets de serre. Pourtant, cette « convention de cofinancement de 13 projets » pour fluidifier la circulation s’inscrit dans « le Plan climat « une COP d’avance » de la Région Sud », affirme Renaud Muselier.
Il justifie que « 60 % des trajets quotidiens se font en voiture ». Cette convention vise 13 « points noirs » de congestion autoroutière à améliorer. Une fluidification du trafic permettant « d’améliorer la qualité de l’air », assure le président de la Région. L’institution finance le projet à hauteur de 115 millions d’euros, contre 110 millions répartis entre différentes collectivités (5 Départements et 2 Métropoles), ainsi que 235 millions d’euros investis par Vinci Autoroutes « pour le compte de l’État ».
Ces treize points de congestion ciblés sont principalement des nœuds autoroutiers aux abords des villes (Cannes, Nice, Aix, Marseille, Gap), qui feront l’objet d’aménagements, pour beaucoup, de créations d’échangeurs. Avec la réalisation des études, puis des travaux, Vinci Autoroutes table sur « du moyen terme » pour la livraison. Soit « d’ici 2 à 3 ans pour la majorité des projets. 4 à 5 ans pour les plus complexes ».