[Evénement] La Trilogie de Pagnol entièrement restaurée de retour au cinéma !

La Trilogie de Marcel Pagnol retraçant les folles aventures des Marseillais Marius, Fanny, César, Panisse, Escartefigue et compagnie fait son grand retour au cinéma après 50 ans d’absence. Nicolas Pagnol, petit fils de Marcel que nous avons rencontré et interviewé, a fait restaurer les trois films par une équipe de professionnels, et il l’assure au micro de Made in Marseille, « les amateurs découvriront avec joie les vrais voix de Raimu » et compères et « on va s’en prendre plein les oreilles » !

Au programme

MARIUS
LE 9 DÉCEMBRE AU CINÉMA
1er volet de la trilogie
Auteur, scénario et dialogue de Marcel Pagnol
Réalisation : Alexander Korda
Avec Raimu (Cesar), Pierre Fresnay (Marius) , Orane Demazis (Fanny), Fernand Charpin (Panisse), Robert Vattier (M. Brun), Paul Dullac (Escartefigue)
Année: 1931 -visa 507 – Noir et blanc – durée: 2h07 – France – format : 1.20 inséré dans le 1.85 – Copie numérique restaurée
présentation publique : Paris (salle Paramount), octobre 1931.
Synopsis: Marseille – Le bar de la Marine – Marius est un jeune homme que la mer exalte. Il aime son père César, bourru et bonhomme, il aime aussi la petite Fanny qui vend des coquillages devant le bar de César. Depuis son enfance, l’envie de courir le monde l’enflamme. Il lutte contre sa folie. Il ne veut pas abandonner son père qui en mourrait peut-être de chagrin, ni la petite Fanny qui ne pense qu’à lui. Et pourtant la mer est là…

FANNY
LE 23 DÉCEMBRE AU CINÉMA
2eme volet de la trilogie
Scénario et dialogues : Marcel Pagnol, d’après sa pièce.
Réalisation : Marc Allégret.
Avec Raimu (Cesar), Pierre Fresnay (Marius) , Fernand Charpin (Panisse), Orane Demazis (Fanny), Alida Rouffe ( Honorine ), Robert Vattier (M. Brun) , Paul Dullac (Escartefigue)
Année: 1932 -visa 508 – Durée: 2h08 – Noir et blanc – France-Durée (initiale) : 2 h- format : 1.20 inséré dans le 1.85- Copie numérique restaurée
Première présentation publique : Paris (Marigny), octobre 1932.
Synopsis: Marius est parti sur « La Malaisie », abandonnant le vieux César, son père, et Fanny, sa fiancée, qui porte leur enfant.Panisse, un brave homme, épouse Fanny et adopte le petit Césariot qu’il aime comme un fils. Mais un jour, Marius revient…
Fanny eut un immense succès. Un succès qui ne plut pas à tout le monde. Une cabale d’une grande violence se déchaîna contre Pagnol. Elle regroupait un grand nombre de critiques et réalisateurs nostalgiques du cinéma muet… (Cinémathèque suisse 81).

« Le cinéma tout court existait avant le parlant. Pas pour Pagnol. La parole lui est aussi indispensable que la couleur à Michel-Ange. »
Jean Renoir.

CÉSAR
LE 30 DÉCEMBRE AU CINÉMA
Dernier volet de la trilogie
Réalisation, Scénario et dialogues : Marcel Pagnol, d’après sa pièce.
Avec Raimu (Cesar), Pierre Fresnay (Marius) , Orane Demazis (Fanny) Fernand Charpin (Panisse), André Fouché ( Césariot), Robert Vattier (M. Brun) , Paul Dullac (Escartefigue)
Année: 1936 -visa 509 – Durée: 2h21- Noir et blanc – France – format : 1.37 inséré dans le 1.85 – Copie numérique restaurée
Première présentation publique : Paris, mi-novembre 1936.
Synopsis: Fanny, abandonnée par Marius, épouse Panisse qui adopte Césariot, l’enfant de l’amour, et l’élève comme son fils. Aujourd’hui, Césariot est adulte et Panisse se meurt. Fanny révèle la vérité à son fils qui décide alors de partir à la recherche de Marius, son père.

« Quand on tournait, nous vivions ensemble un peu comme une communauté, on mettait les choses au point très familièrement, très simplement. Jamais personne n’a cru avoir du génie, ni les acteurs, ni moi, ni les machinistes. On a fait ça pour s’amuser et pour amuser les autres. » Marcel Pagnol

Restauration par la Compagnie méditerranéenne de film – MPC et La Cinémathèque française, avec le soutien du CNC, du Fonds Culturel Franco-Américain DGA-MPA-SACEM- WGAW, le concours d’ARTE France Unité Cinéma et des Archives Audiovisuelles de Monaco, avec la participation de la SOGEDA Monaco. La restauration 4K a été supervisée par Nicolas Pagnol et Hervé Pichard (La Cinémathèque française). Les travaux ont été réalisés par le laboratoire DIGIMAGE. L’étalonnage a été mené par Guillaume Schiffman.