Le Premier ministre fait un point sur la situation sanitaire et les mesures face à l’épidémie de Covid-19. Pas de reconfinement prévu pour l’heure, mais les mesures restrictives actuelles restent en vigueur.

Le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de la Santé, Olivier Véran, font un « point d’étape » sur la situation sanitaire et les mesures avant les vacances de février.

« Un reconfinement ne peut s’envisager qu’en tout dernier recours », a déclaré Jean Castex. « La situation ne le justifie pas à ce jour : notre niveau d’incidence est certes élevé, mais il reste encore très inférieur à ce qu’il était en octobre dernier », assure le Premier ministre. Toutefois, « si nous y sommes contraints, en cas de dégradation forte, nous n’hésiterions pas à prendre nos responsabilités. Nous devons tenir ensemble. Et chaque jour compte (…) L’objectif que nous devons nous fixer, ce n’est pas de retarder cette échéance, c’est de tout mettre en oeuvre pour l’éviter » ».

La circulation du virus est en effet toujours forte. 23 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été comptabilisés mardi en France, et 26 000 mercredi. Dans les hôpitaux, où sont accueillis près de 28 000 patients, la situation reste tendue. Un niveau proche des pics de l’automne et du printemps (33 000 et 32 000).

Les mesures actuelles maintenues

Couvre-feu, fermetures des bars, restaurants, et d’autres lieux accueillant du public… Jean Castex maintient ces mesures et les plus récentes. « L’heure n’est pas au relâchement de nos efforts », martèle-t-il.

Les déplacements à destination ou en provenance des pays étrangers, extérieurs à l’Union européenne, sont interdits, sauf motif impérieux, depuis dimanche 31 janvier. Les grands centres commerciaux ont également dû fermer leurs portes. « Nous avons tous vu les images de ces centres commerciaux bondés, où les distances ne peuvent pas être respectées et les risques maîtrisés », rappelle Jean Castex.

Enfin, le Premier ministre insiste sur le renforcement du télétravail partout où c’est possible. « Il s’agit là en réalité d’un levier très puissant que nous n’utilisons pas suffisamment pour freiner l’épidémie ».

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