Le tribunal de commerce de Marseille a retenu l’offre d’UMS pour la reprise d’Alteo, l’usine d’alumine de Gardanne. La société guinéenne abandonnera l’extraction de bauxite et prévoit la suppression d’une centaine d’emplois.

Parmi les 8 candidats au départ, il ne restait qu’une offre pour la reprise de l’usine d’alumines de Gardanne, devenue plus célèbre pour ses anciens rejets polluants dits « boues rouges », que pour l’excellence de son activité de transformation de bauxite en hydrates d’alumines et en produits de spécialité destinés à la technologie de pointe.

Sans grande surprise donc, le tribunal de commerce de Marseille vient d’accepter le seul projet de reprise restant : le guinéen United Mining Supply (UMS), propriété de l’homme d’affaires franco-libano-guinéen Fadi Wazni.

98 emplois menacés

Le groupe est déjà implanté en Guinée où il extrait le minerai. Il compte abandonner l’activité de transformation du minerai en alumine sur le site de Gardanne. L’usine perdrait donc ce pan d’activité pour se concentrer sur la transformation des alumines, destinée à la haute technologie (comme les écrans de smartphones ou l’industrie automobile). Ce sont ainsi 98 emplois directs qui sont menacés par ce projet de reprise.

Un point de tension avec les syndicats et certains élus locaux, parmi d’autres comme la réputation sulfureuse du groupe et l’impact écologique hors des frontières françaises. Les maires LR de Gardanne et Bouc-Bel-Air considéraient quant à eux l’offre de UMS « la solution la plus pertinente et la plus sûre », avec « un business model transformé pour un développement durable et porteur de création d’emplois à moyen terme ».

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