Au cœur du 5e arrondissement de Marseille, dans la cité Louis Loucheur, cinq jeunes accompagnés par la mosaïste Paola Cervoni, à l’origine des mosaïques qui recouvrent le banc de la Corniche, ont participé à un projet artistique d’insertion et ont recouvert les bancs de leur cité.

Vendredi 18 décembre, cinq jeunes et la mosaïste Paola Cervoni ont recouvert deux bancs de la résidence Louis Loucheur (5e) de mosaïques. Ce projet artistique haut en couleur s’inscrit dans le cadre du programme d’insertion Tapaj (Travail alternatif payé à la journée). Porté par le groupe SOS Solidarités, ce dernier permet à des jeunes éloignés de l’emploi ou sans formation de remplir des missions variées. De 16 à 25 ans, aucune qualification, expérience ou engagement n’est requis, seulement de la motivation.

« Ce programme s’inscrit dans une démarche de réduction des risques et de prévention, explique Nuria Mitjans, coordinatrice du programme Tapaj 13. En parallèle des missions professionnelles rémunérées, nous proposons à chaque jeune une réponse adaptée à ses problématiques sociales éducatives et sanitaires, notamment addictives ».

« Les sortir des difficultés et les placer dans de meilleures conditions de vie »

Le projet, financé par le bailleur social 13 Habitat à hauteur de 15 000 €, propose des missions visant à embellir ses résidences et cités. Pour créer l’habillage de ces deux bancs, les jeunes participant au programme ont donc travaillé 4 heures par jour durant deux semaines avec l’aide de la mosaïste Paola Cervoni. Porteuse de projet de l’association VIV’ARTHE, elle est à l’origine de « Marseille Mosaïque », ayant permis de revêtir le banc de la corniche Kennedy (7e) de couleurs vives et de dessins uniques. Le matériel, lui, a été offert par l’entreprise Esprit Céramique (16e), à Marseille.

« C’est la 2e année que nous organisons des chantiers Tapaj au sein de nos cités et résidences, 5 en 2019 et 3 en 2020 ; et d’autres vont suivre l’année prochaine », explique Lionel Royer-Perreaut, président de 13 Habitat. Comme les chantiers d’insertion, [ce] sont pour [les jeunes] une nouvelle chance, une étape importante qui doit les sortir des difficultés et les placer dans de meilleures conditions de vie. Les petits travaux qu’ils effectuent ainsi embellissent également nos résidences et nos cités et améliorent le confort de vie de nos locataires. Tout le monde y gagne ».

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